Église Saint-Jean-Baptiste de Retournac en Haute-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Jean-Baptiste de Retournac

  • Rue Traversière
  • 43130 Retournac
Église Saint-Jean-Baptiste de Retournac
Église Saint-Jean-Baptiste de Retournac
Église Saint-Jean-Baptiste de Retournac
Église Saint-Jean-Baptiste de Retournac
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Église Saint-Jean-Baptiste de Retournac
Église Saint-Jean-Baptiste de Retournac
Crédit photo : Torsade de Pointes - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e moitié XIIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 23 octobre 1907

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste, située au centre du village de Retournac (Haute-Loire), est attestée dès le cartulaire de Chamalières vers 990. Sa nef, son abside et ses deux absidioles remontent à la fin du XIIe siècle. En 1446, Jean de Bourbon, évêque du Puy, y fonda une collégiale ; le chapitre collégial fut supprimé en 1791. L'édifice semble avoir fait partie des fortifications médiévales du bourg, comme l'indiquent les trous de boulin au sommet du clocher destinés à recevoir un hourdage. Le plan primitif comprend une nef de trois travées terminée par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four, moins haute et moins large que la nef, auxquelles s'ouvrent directement deux absidioles rayonnantes sans déambulatoire. Les deux premières travées sont voûtées en plein cintre ; la poussée de ces voûtes a provoqué un dévers des murs gouttereaux et les arcs-doubleaux reposent sur des demi-colonnes surmontées de chapiteaux à feuillages. La troisième travée est couverte par une large coupole soigneusement appareillée : la transition du plan carré au cercle est assurée par des trompes et des pendentifs, et les arcs soutenant la coupole sont doublés, tandis que des arcs de décharge en plein cintre longent les murs. L'arc triomphal repose sur des colonnes à méplat et tore. Le clocher, de plan carré et très massif, s'élève au-dessus de la travée précédant l'abside et conserve des trous de boulin liés à son rôle défensif. L'édifice est construit en brèche volcanique rouge des carrières de Mercuret et en une roche gréseuse ocre jaune. Des chapelles latérales à caractère funéraire ont été ajoutées ultérieurement : la plus ancienne, au sud de la dernière travée, semble dater du XVe siècle ; une chapelle au nord porte la date de 1674 ; quatre autres, réparties de part et d'autre de la nef, ont été réalisées lors d'une même campagne. Ces chapelles ont constitué des bas-côtés et entraîné la suppression de l'ancien portail qui ouvrait dans la première travée sud, remplacé par un accès sur la façade occidentale ; une porte a par ailleurs été ouverte sur la façade sud. La façade porte la date de 1729 et, au XVIIIe siècle, les murs de la nef furent surélevés pour poser une charpente au-dessus de la voûte, l'abside demeurant inchangée. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1907. La décoration intérieure comprend une Vierge à l'Enfant de l'école italienne du XVIe siècle, accrochée dans l'absidiole sud et classée au titre d'objet, ainsi qu'un mobilier liturgique contemporain réalisé en 1983 par Philippe Kaeppelin lors d'une restauration du clocher et du chœur. Les vitraux actuels, non figuratifs, ont été exécutés en dalle de verre avec joint minéral par Henri Guérin et posés en trois phases (1966, 1984, 2006) : ils comprennent notamment Fleuve et Rivières, Volcans et Forêts dans la nef sud, L'Offrande eucharistique dans le chœur, Hommage aux dentellières et La Neige dans les transepts, ainsi que trois verrières dans la nef nord. L'ensemble a été complété en 2014 par un petit imposte réalisé par Matthieu Gasc, et une verrière d'origine du XIXe siècle représentant saint Jean-Baptiste fait l'objet d'une souscription publique pour sa restauration et sa mise en valeur.

Liens externes