Église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-le-Vieux dans l'Isère

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-le-Vieux

  • Place de l'Église
  • 38420 Saint-Jean-le-Vieux
Église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-le-Vieux
Église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-le-Vieux
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Crédit photo : Link886 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1ère moitié XIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. A 266) : inscription par arrêté du 8 juin 2004

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-le-Vieux (Isère) est un édifice roman, l'un des plus anciens du département, mentionné en 1115 et daté du XIe siècle. L'ensemble a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 8 juin 2024. Elle occupe le bourg ancien du village perché dans la partie orientale du massif de la chaîne de Belledonne, au nord-est de l'agglomération grenobloise. Le plan est rectangulaire, correspondant à la nef, prolongée d'une travée de chœur et d'une abside en hémicycle. La sacristie occupe l'angle sud‑ouest à la jonction de la nef et du chœur. La nef a reçu une toiture à double pente tandis que le clocher est couvert d'une toiture à quatre pans en tuile plate. La partie médiane de la façade ouest présente un panneau en retrait divisé en trois par des lésènes, chaque partie comportant trois arcatures lombardes surmontées de modillons sculptés de figures humaines. Une sculpture représentant un personnage accroupi occupe le centre de ce décor. Les autres ouvertures et la porte datent du XVIe siècle, et le mur pignon ainsi que la toiture ont probablement été surélevés au XIXe siècle. Des fenêtres romanes subsistent sur les côtés nord et sud de la nef. Le chœur conserve des peintures murales du XVIIIe siècle sous forme de grands panneaux imitant le marbre. Le maître-autel, appelé « retable mystérieux », est un retable en bois doré du XVIIe siècle décoré de fleurs de lys, de colonnes torses et de demi‑coupoles en coquille. À l'origine, une porte latérale à accolade ouvrait sans doute sur le cloître et une fenêtre trilobée semi‑enterrée du mur amont éclairait un escalier menant à la crypte. La majeure partie de l'édifice actuel remonte à l'époque médiévale ; des travaux effectués au XIXe siècle ont modifié les toitures, en particulier celle de l'abside, et ont conduit à la construction de la sacristie dont le toit masque le premier étage du clocher. L'église, désignée sous le nom « Sancti Johannis super Domena », fut remise au prieuré clunisien de Domène par Saint Hugues, évêque de Grenoble, à la fin du XIe siècle. Elle fut aussi un lieu de pèlerinage au XVIIe siècle pour ses reliques de saint Jean‑Baptiste et de saint Jean l'Évangéliste. La visite pastorale de 1732 signale l'édifice en bon état malgré une couverture d'ardoise en ruines et mentionne deux chapelles intérieures dédiées à saint Sébastien et à la Sainte‑Croix. Fermée pendant la Révolution française, l'église retrouva un titulaire en 1877, date de la réfection de la sacristie. Aujourd'hui la paroisse catholique locale se rattache à La Croix de Belledonne et dépend du diocèse de Grenoble‑Vienne ; l'édifice demeure propriété de la commune.

Liens externes