Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la nef romane de l'église.
XVe siècle
Restauration et agrandissement
Restauration et agrandissement XVe siècle (≈ 1550)
Restauration après le siège de 1360, ajout de chapelles latérales et d'un porche.
1944
Classement historique
Classement historique 1944 (≈ 1944)
L'église est classée monument historique.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par arrêté du 13 mars 1944
Personnages clés
Rigaud Ier de Tournemire
Seigneur ayant rapporté une épine de la Couronne du Christ.
Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste
L'église Saint-Jean-Baptiste de Tournemire, dans le département du Cantal, repose sur une nef du XIIe siècle largement remaniée au XVe siècle. Ravagée en 1360 lors du siège du château, elle fut restaurée et revoûtée au début du XVe siècle, et on y ajouta sept chapelles latérales ainsi qu'un porche. Chacune des chapelles présente un enfeu faisant face au chevet, disposition rare qui donne l'aspect d'un passage ensuite muré. Les voûtes nervées portent aux clés les blasons des seigneurs de Tournemire et l'ensemble est complété intérieurement par un baldaquin de style Louis XIV. L'édifice conserve des chapiteaux romans ainsi que des chapiteaux du XVe siècle. Accolée à la montagne, l'église s'ouvre latéralement au sud par un portail à archivolte moulurée. Au revers de la façade ouest se trouve une tribune en bois accessible par un escalier de pierre. Sur la première travée de la nef s'élève un clocher trapu et le chœur se termine par un chevet plat. L'église est le dernier vestige de l'ancien château féodal des Tournemire. Selon la légende rapportée par le moine bénédictin Dom Claude Béral, Rigaud Ier de Tournemire aurait pris la croix et séjourné à Jérusalem ; d'après une relation d'un moine d'Aurillac qui l'accompagnait, il serait revenu porteur d'une épine de la Couronne du Christ, conservée aujourd'hui dans l'église. L'édifice est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 13 mars 1944.