Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq dans les Ardennes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq

  • 7-19 Rue de la République
  • 08000 Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Église Saint-Jean-Baptiste de Warcq
Crédit photo : NEUVENS Francis - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 26 décembre 1927

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste se dresse à Warcq, dans les Ardennes. Elle associe une partie romane, visible surtout dans la première travée et la tour-porche, et un ensemble gothique pour le reste de la nef. La nef comprend trois travées flanquées de bas-côtés et se prolonge par un chœur de deux travées. La première travée, qui abrite le portail et la tour-porche, semble remonter à l'époque romane ; l'extérieur de la tour a été remanié et défiguré, mais l'intérieur conserve de puissants arcs à impostes tendus entre des murs massifs soutenant la tour. Le reste de la nef est de style gothique ; les nervures des voûtes s'enchevêtrent et retombent sur des chapiteaux ronds du XVIe siècle sculptés de feuillages et de têtes. Les deux travées du chœur, un peu antérieures, présentent des voûtes plus basses que celles de la nef. Des verrières d'école hollandaise représentaient saint Jean-Baptiste, saint Nicolas et sainte Barbe ; elles furent réduites en fragments pendant la Première Guerre mondiale, les morceaux recueillis étant entreposés à la mairie de Warcq puis replacés entre 1930 et 1945 dans une baie de l'abside. De nouveaux vitraux ont été installés en 2008. Au Moyen Âge, le bourg de Warcq appartenait au comté de Chiny avant d'être acquis par Louis de Mâle, comte de Flandre et de Rethel. En 1306, la paroisse était la plus importante des 23 paroisses de l'ancien doyenné de Launois et dépendait de l'abbé de Saint-Hubert. Parmi les objets anciens figuraient une statue en bois du sculpteur Franot et un buste-reliquaire de saint Hubert, tous deux du XVIIIe siècle ; seul le buste-reliquaire est resté en place. L'édifice a souffert des inondations de la Meuse et, en 1776, l'archevêque de Reims dut interdire les offices pendant cinq ans pour mener des réparations. L'église a été classée au titre des monuments historiques en 1927.

Liens externes