Église Saint-Jean-Baptiste du Plessis-Robinson au Plessis-Robinson dans les Hauts-de-Seine

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Jean-Baptiste du Plessis-Robinson

  • Cour Commune
  • 92350 Le Plessis-Robinson
Église Saint-Jean-Baptiste du Plessis-Robinson
Église Saint-Jean-Baptiste du Plessis-Robinson
Église Saint-Jean-Baptiste du Plessis-Robinson
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Église Saint-Jean-Baptiste du Plessis-Robinson
Crédit photo : Benjism89 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Clocher : inscription par arrêté du 10 avril 1929

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste, anciennement dédiée à Sainte-Marie-Madeleine jusqu'en 1966, se situe au Plessis-Robinson, entre la place de la Mairie et l'avenue du Général-Leclerc, dans les Hauts-de-Seine. La paroisse est fondée en 1156 et l'édifice primitif remonte au XIIIe siècle. Le clocher, de style roman et daté du XIIe siècle, pourrait être contemporain de la charte de fondation de 1112 ; il présente une souche carrée sans contreforts et une longue baie en plein cintre sur chaque face, une ouverture non géminée peu fréquente, et une flèche moderne reposant sur de petits corbeaux anciens. Le clocher fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 10 avril 1929. Tombée en ruine au XVIIIe siècle, l'église est reconstruite en 1737 aux frais du curé François de la Garde, l'exception du clocher étant conservée. L'augmentation de la population liée à la cité-jardin rend l'édifice insuffisant au XXe siècle ; il est remanié et agrandi en 1949-1950 grâce à une donation des Chantiers du Cardinal et aux plans de l'architecte Henri Vidal. Lors de cet agrandissement, l'ancienne nef est convertie en narthex de la nouvelle église, orientée au nord et réalisée en béton, et l'ancien chœur devient la sacristie.
Parmi le mobilier, une Vierge à l'Enfant du XVIIe siècle, peut‑être venue de l'ancien couvent Saint-Étienne des Feuillants de Plessis-Piquet, est invoquée sous le nom de Notre-Dame de Bon Secours et pourrait avoir succédé à une statue dite miraculeuse, Notre-Dame de la Quinte. Du même siècle subsiste un Saint Jérôme peint par Philippe Mercier ; on lui attribue également dans la nef un tableau représentant Saint-Thomas convaincu par Jésus au Cénacle et, dans le chœur, une œuvre intitulée Un moine au désert. Dans la sacristie, le retable du maître-autel en stuc peint comporte un triptyque exécuté par James Odier montrant, sur le panneau de l'épître, l'Adoration des mages arrivant à l'étable, au centre la Vierge présentant l'Enfant Jésus aux rois en adoration, et sur le panneau de l'Évangile des bergers écoutant les anges annonçant la bonne nouvelle ; Odier fut châtelain du Plessis de 1827 à 1853 et maire de 1829 à 1831.
Jean Lebeuf a relevé au milieu du XVIIIe siècle les inscriptions de trois tombes anciennes, et René Potier a retrouvé, près de la tribune, une inscription datée de 1669 ordonnant un service annuel pour le repos d'une défunte, Françoise Le Quin. Les travaux de 1949 n'ayant pas été précédés de fouilles, l'emplacement des tombes signalées par Lebeuf reste inconnu ; aujourd'hui l'église porte une plaque de 1669 pour Françoise Le Quin et une autre de 1959 à la mémoire du maréchal Pierre de Montesquiou.
La liste des curés connus s'étend du XVIe siècle à nos jours : on y trouve notamment Jacques Naudot (1562), Richard Boisson (années 1566-1569), Denis Dodillon (1613-1632), L. Bodin (1700), L. Pinchault de la Marsillière (1725), Jean Dumaine (1765-1792), l'abbé Jean Fauvet (1793), l'abbé Rolland (1807), l'abbé Comin (1945) et, plus récemment, Marc Ketterer (2003-2012) puis Jean-Emmanuel Gouze (2019). Les biens de la paroisse comprenaient, entre autres, 3 arpents et 20 perches de terre labourable et un quartier de vigne mis en bail au XVIe siècle. L'inventaire de 1790 fait état de revenus de 263 livres et 15 sols pour des charges de 259 livres et 10 sols, ainsi que d'un calice, d'un ostensoir, d'un ciboire et de vases pour les saintes huiles en argent.

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