Eglise Saint Jean-Baptiste à Mayres-Savel dans l'Isère

Eglise Saint Jean-Baptiste

  • 38350 Mayres-Savel
Crédit photo : VINCENT JAMMET B. - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

12e, 19e

Patrimoine classé

Le clocher et les corniches de la nef : classement par arrêté du 20 août 1919 : L'église Saint Jean-Baptiste et le cimetière qui l'entoure situés chemin de la mairie, sur les parcelles n°160 et 161, figurant au cadastre section B : inscription par arrêté du 12 juillet 2021

Origine et histoire

L’église Saint-Jean-Baptiste se situe au cœur de la commune de Mayres-Savel, dans le département de l’Isère ; elle est la seule église de la commune depuis que Savel a été engloutie par les eaux du barrage de Monteynard-Avignonet en 1962. L’édifice est attesté dès le XIe siècle sous le nom d’« Ecclesia de Maires » et la paroisse apparaît au moins depuis le XIIe siècle (mention « Parrochia de Maires » en 1188). Consacrée à saint Jean-Baptiste depuis le Moyen Âge, l’église a vraisemblablement pris sa forme générale actuelle au XIIe siècle. Au XIXe siècle, des travaux ont modifié certaines ouvertures : plusieurs baies de la nef, de l’abside du chœur et du transept ont été agrandies ou ont vu leurs embrasures remaniées, et une tribune de style néo-gothique a été édifiée à l’entrée, comprenant une baie et un vitrail représentant saint Jean-Baptiste. La construction en tuf présente une implantation en croix latine, avec un transept bas et trois absidioles en hémicycle greffées sur le chevet et sur le côté est du transept. Un haut clocher domine le chœur ; ce clocher et les corniches de la nef ont été classés au titre des monuments historiques le 20 août 1919, puis l’ensemble de l’édifice et le cimetière ont été inscrits par un nouvel arrêté le 12 juillet 2021. Une différence de teinte et de disposition des pierres sur la façade occidentale laisse supposer une surélévation de la nef à une date non précisée. Une corniche à modillons court au sommet des murs gouttereaux de la nef et du transept. L’intérieur est entièrement voûté : la nef, composée de quatre travées, est couverte d’un berceau en plein cintre renforcé par des arcs doubleaux à arêtes vives, et le transept bas est également voûté en plein cintre. Des arcades, disposées entre les arcs doubleaux de la nef, marquent le rythme des travées, un procédé que l’on retrouve dans d’autres églises du Dauphiné. Sous la peinture des années 1970 apparaissent des traces d’anciens décors en plusieurs endroits, laissant envisager la possibilité de retrouver d’autres motifs originaux ; la décoration restante est sobre et dépourvue d’éléments sculptés. Les informations de cette notice s’appuient en partie sur la notice du ministère de la Culture.

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