Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la chapelle pour l'usage d'un château aujourd'hui disparu.
XIVe siècle
Rattachement au château
Rattachement au château XIVe siècle (≈ 1450)
La chapelle est rattachée au château d'Aygues-Vives situé en contrebas de la route.
Fin du XVe siècle
Ajout du portail occidental
Ajout du portail occidental Fin du XVe siècle (≈ 1595)
Construction du portail en arc brisé orné d'un tore.
XVIIIe siècle
Modifications architecturales
Modifications architecturales XVIIIe siècle (≈ 1850)
Ajout d'une porte en arc segmentaire et d'une fenêtre voisine.
1897
Remplacement du lambris
Remplacement du lambris 1897 (≈ 1897)
Le lambris en pin est remplacé par un lambris en sapin rouge du nord.
20 juin 1950
Inscription monument historique
Inscription monument historique 20 juin 1950 (≈ 1950)
La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques.
Fin du XIXe siècle
Restauration du contrefort
Restauration du contrefort Fin du XIXe siècle (≈ 1995)
Restauration du contrefort nord de l'arc triomphal.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle d'Aiguevives : inscription par arrêté du 20 juin 1950
Personnages clés
Famille Raffin
Famille dont les armoiries sont observables sur certaines pierres de la chapelle.
Famille de Valens
Famille associée à la seigneurie d'Aygues-Vives au XVe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Jean d'Aygues Vives
La chapelle d'Aiguevives, située au lieu-dit Aygues-Vives sur la commune de Saint-Pastour (Lot-et-Garonne), a été construite au XIIe siècle pour l'usage d'un château aujourd'hui entièrement disparu. À partir du XIVe siècle, elle fut rattachée au château d'Aygues-Vives situé en contrebas de la route. L'édifice conserve principalement le chœur voûté en berceau, terminé par une abside en cul-de-four éclairée par trois petites fenêtres ; cet ensemble, en bel appareil régulier, est l'élément roman subsistant. La nef, beaucoup plus basse que le chœur et peut-être fondée sur des assises romanes, paraît relever d'une restauration postérieure à la guerre de Cent Ans. Un arc plein cintre sépare la nef du chœur et porte un grand pignon. La façade s'ouvre par un portail en arc brisé, sans ornement, surmonté d'un clocher-pignon triangulaire percé de trois arcades. Des contreforts d'angle évoquent une campagne de construction des XVe ou XVIe siècles. Le portail occidental, en arc brisé et orné d'un tore dont les moulures se croisent à la pointe de l'arc, est peut‑être de la fin du XVe siècle. Dans le mur sud, une porte en arc segmentaire à piédroits arrondis, aujourd'hui murée, pourrait appartenir à la même campagne, même si l'arc segmentaire est souvent, en Agenais, un signe du XVIIIe siècle ; la large fenêtre voisine, également en arc segmentaire mais à feuillure, est justement datable du XVIIIe siècle. Le porche précédent l'entrée est une adjonction de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle. La sacristie, accolée au mur sud du chœur, a été détruite à une date indéterminée. Des réparations de la façade sont signalées en 1873 ; le contrefort nord de l'arc triomphal a fait l'objet d'une restauration à la fin du XIXe siècle. L'ancien lambris en pin fut remplacé en 1897 par un lambris en sapin rouge du nord. On observe également, sur certaines pierres, des armoiries qui pourraient appartenir à la famille Raffin ; la famille de Valens est aussi associée à la seigneurie d'Aygues-Vives au XVe siècle. L'édifice appartient à la mairie de Saint-Pastour depuis un siècle et il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 20 juin 1950. Un petit cimetière jouxte la chapelle et offre une vue panoramique sur Aygues-Vives et Saint-Pastour.