Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte en Vendée

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte

  • Rue Saint-Jean
  • 85200 Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Église Saint-Jean de Fontenay-le-Comte
Crédit photo : Selbymay - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Eglise Saint-Jean : classement par arrêté du 14 novembre 1906

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean

L'église Saint-Jean-Baptiste de Fontenay-le-Comte, située place du cardinal Louis-Marie Billé en Vendée, est dédiée à saint Jean-Baptiste, comme l'indiquent ses vitraux. Les premières traces d'un édifice primitif remontent au milieu du XIe siècle ; l'église actuelle date essentiellement du XVe siècle, que l'abbé Aillery situe au deuxième quart tandis que l'analyse stylistique la ramène plutôt à la seconde moitié du siècle. Elle remplace une église antérieure attestée en 1269, année où le comte de Poitou fit une donation pour sa réfection. Des travaux du XVIe siècle, difficiles à préciser, sont visibles notamment dans le décor du pilier qui supporte le clocher. Pendant les guerres de Religion, l'édifice fut pillé et, en 1568, ses piliers furent sapés, provoquant l'effondrement des voûtes ; une inscription du bas-côté sud rappelle : « en 1568 iay esté ruinée ; en 1604 iay esté réédifiée ». Après des réparations initiales avec des voûtes en bois, le chantier de voûtes en pierre s'étendit de 1635 à 1637 ; un document de 1636 mentionne la malfaçon de cinq voûtes exécutées à la suite d'un bail de 1635, une clef porte la date 1637 dans la nef et la chapelle de la Vierge conserve l'inscription « iay esté faite le 2e jour d'avril 1636 ». La Révolution entraîna de nouvelles atteintes : en 1790 on procéda à l'inventaire des biens, en 1792 des cloches furent retirées et envoyées à La Rochelle, des confessionnaux furent transformés en guérites et l'église servit un temps au cantonnement des troupes ; des actes iconoclastes importants sont attestés avant que le culte ne reprenne progressivement entre 1795 et 1798. En 1793 le coq et la croix du clocher furent remplacés par un bonnet phrygien, retrouvant leur place en 1807 ; une tempête en février 1805 causa encore des dégâts. Des travaux de consolidation et de restauration furent conduits au début du XIXe siècle sous la direction de l'ingénieur Salomon, avec des opérations en 1820 puis une programmation de neuf en 1825. La fusion de paroisses après la Révolution et l'annexion de Saint-Médard-des-Prés rendirent l'église insuffisante et amenèrent l'architecte communal Auguste Garnereau à proposer en 1844 un projet important de restauration et d'agrandissement ; d'ici 1850 furent réalisés la sacristie, la consolidation des voûtes, la réfection de la charpente et des couvertures, tandis que l'adjonction d'une abside polygonale fut finalement abandonnée. À partir de 1860 Garnereau poursuivit les travaux en construisant deux chapelles latérales formant un faux transept et agissant comme contreforts : la chapelle Saint-Nicolas au sud en 1860 et la chapelle Saint-Médard au nord en 1861 ; les voûtes de la nef furent réparées, une clef porte l'inscription « 1863 j'ai été restaurée » et l'ange sculpté à la clef de la chapelle des Agonisants date de cette campagne. Classée au titre des monuments historiques en 1906, l'église fut dégagée par la destruction de plusieurs maisons et fit l'objet de restaurations, notamment du clocher. Au XXe siècle des campagnes de restauration eurent lieu : Henri Vion y fut jeune vicaire de 1929 à 1931, des travaux se déroulèrent de 1926 à 1932 pour consolider les voûtes et repriser les murs, et un orage du 6 janvier 1938 endommagea le clocher, le paratonnerre étant remplacé en décembre 1938. Après-guerre, les cloches furent électrifiées en 1952 par la maison Bodet et l'église fut sonorisée en 1960 par Massiot ; divers aménagements intérieurs furent effectués, le parquet restauré et des lustres adaptés. En 1966 la chaire et la Sainte Table furent déposées et un autel en bois réalisé par Mathieu de l'Ouillette permit de célébrer la messe face à l'assemblée ; en 1970 un nouvel orgue fut mis en place, en 1974 les bancs furent remplacés par des chaises et un nouvel orgue, construit par le père Vité, fut installé en 1995.

Liens externes