Église Saint-Jean de Sainte-Lucie-de-Tallano en Corse-du-sud

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Jean de Sainte-Lucie-de-Tallano

  • Paggiola
  • 20112 Sainte-Lucie-de-Tallano
Église Saint-Jean de Sainte-Lucie-de-Tallano
Église Saint-Jean de Sainte-Lucie-de-Tallano
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Église Saint-Jean de Sainte-Lucie-de-Tallano
Église Saint-Jean de Sainte-Lucie-de-Tallano
Crédit photo : Cqui - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Jean (ancienne) : classement par arrêté du 29 décembre 1930

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean

L'ancienne église Saint-Jean desservait la piève d'Attala, un groupement d'habitations éparses ; c'est une construction romane aujourd'hui abandonnée. L'édifice, dont la construction peut remonter au XIIe siècle et sans doute liée à la domination pisane, comporte une nef terminée à l'est par une abside circulaire, qui a conservé sa voûte en cul-de-four. Les murs en granit rose reposent sur le roc et s'appuient sur un soubassement terminé en glacis. À l'ouest, la porte principale présente un linteau posé sur deux corbeaux sculptés qui supportent un tympan aveugle en plein cintre orné d'un boudin torsadé. Les murs goutterots de la nef et de l'abside sont couronnés par une arcature bien appareillée reposant sur des corbeaux moulurés ou ornés de crochets. Sur les façades latérales de la nef, ces arcatures se retournent sur la façade principale, au-dessus d'un fronton décoré de trois petites arcades de chaque côté et, au centre, d'une arcade plus grande abritant une petite baie cruciforme. Quelques arcades de la façade sud et de la façade principale présentent des cavités circulaires qui contenaient des plats en terre cuite émaillée (baccini) ; selon Lucie Vallaury (L.A.M.M.), ces céramiques datent du XIIe ou du XIIIe siècle. Ancienne église paroissiale de la piève d'Attala, elle a cessé d'être église principale au XVIIe siècle, lorsque les églises annexes de Saint-André et de Sainte-Lucie furent érigées en paroisses. Devenue simple bénéfice champêtre, son mauvais état est signalé de façon récurrente par les sources du XVIIIe siècle jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, période à laquelle elle a été restaurée.

Liens externes