Église Saint-Jean-l'Évangéliste de Teilhet dans l'Ariège

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Clocher-mur

Église Saint-Jean-l'Évangéliste de Teilhet

  • Teilhet Village
  • 09500 Teilhet
Église Saint-Jean-lÉvangéliste de Teilhet
Église Saint-Jean-lÉvangéliste de Teilhet
Église Saint-Jean-lÉvangéliste de Teilhet
Église Saint-Jean-lÉvangéliste de Teilhet
Crédit photo : BastienM - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Modification du bâtiment
XIVe siècle
Ajout du clocher-mur
XIXe siècle
Restauration majeure
1955
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façade occidentale : inscription par arrêté du 6 janvier 1955

Personnages clés

Louis-Victor Gesta Artiste ayant réalisé les vitraux lors de la rénovation du XIXe siècle.

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-l'Évangéliste

L'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Teilhet est située au centre du village de Teilhet (Ariège), à 283 m d'altitude, et jouxte le cimetière communal. Dépendance du prieuré de Camon, elle est mentionnée dès le Xe siècle et fait l'objet d'un don à l'abbaye de Lagrave en 943 ; elle est également notifiée en 1291. Le plan primitif, une salle rectangulaire, est daté des XIIe–XIVe siècles, tandis que le bâtiment tel qu'on le connaît aujourd'hui est attribué au XIIIe siècle. La façade, dotée d'un clocher-mur, date du XIVe siècle ; elle a été modifiée par l'adjonction de chapelles et l'ouverture d'un œil-de-bœuf. La nef est simple ; le clocher-mur, élégant, comporte cinq arcades ouvertes dont trois abritent des cloches. La façade protégée présente un oculus et un porche en plein cintre à archivolte ; le portail est surmonté d'une corniche portée par des modillons figurant des animaux et des humains. À l'intérieur, quatre colonnettes soutiennent autant d'arcatures cintrées posées sur des chapiteaux ornés d'animaux fantastiques enchevêtrés, et l'ensemble est couronné par une frise portée par des consoles en forme de têtes. Le portail est surmonté d'une haute muraille élevée après les guerres des Albigeois ; la construction ancienne s'arrête au-dessus des arcades. Une sculpture originale représente un cavalier couvert de haubert et de mailles, bouclier au bras, semblant sortir de la muraille. L'édifice a été largement rénové et embellie au XIXe siècle, notamment par des vitraux de Louis-Victor Gesta ; le vitrail central du chevet et la rosace occidentale portent les armes de la maison de Lévis. La façade, avec son clocher-mur et son porche roman, fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1955.

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