Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la nef et du chœur romans.
XIIIe siècle
Modification du bâtiment
Modification du bâtiment XIIIe siècle (≈ 1350)
Attribution du bâtiment actuel et adjonction de chapelles.
XIVe siècle
Ajout du clocher-mur
Ajout du clocher-mur XIVe siècle (≈ 1450)
Construction de la façade avec un clocher-mur et un porche en plein cintre.
XIXe siècle
Restauration majeure
Restauration majeure XIXe siècle (≈ 1865)
Travaux de rénovation et embellissement, notamment par des vitraux de Louis-Victor Gesta.
1955
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1955 (≈ 1955)
La façade, avec son clocher-mur et son porche roman, fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façade occidentale : inscription par arrêté du 6 janvier 1955
Personnages clés
Louis-Victor Gesta
Artiste ayant réalisé les vitraux lors de la rénovation du XIXe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-l'Évangéliste
L'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Teilhet est située au centre du village de Teilhet (Ariège), à 283 m d'altitude, et jouxte le cimetière communal. Dépendance du prieuré de Camon, elle est mentionnée dès le Xe siècle et fait l'objet d'un don à l'abbaye de Lagrave en 943 ; elle est également notifiée en 1291. Le plan primitif, une salle rectangulaire, est daté des XIIe–XIVe siècles, tandis que le bâtiment tel qu'on le connaît aujourd'hui est attribué au XIIIe siècle. La façade, dotée d'un clocher-mur, date du XIVe siècle ; elle a été modifiée par l'adjonction de chapelles et l'ouverture d'un œil-de-bœuf. La nef est simple ; le clocher-mur, élégant, comporte cinq arcades ouvertes dont trois abritent des cloches. La façade protégée présente un oculus et un porche en plein cintre à archivolte ; le portail est surmonté d'une corniche portée par des modillons figurant des animaux et des humains. À l'intérieur, quatre colonnettes soutiennent autant d'arcatures cintrées posées sur des chapiteaux ornés d'animaux fantastiques enchevêtrés, et l'ensemble est couronné par une frise portée par des consoles en forme de têtes. Le portail est surmonté d'une haute muraille élevée après les guerres des Albigeois ; la construction ancienne s'arrête au-dessus des arcades. Une sculpture originale représente un cavalier couvert de haubert et de mailles, bouclier au bras, semblant sortir de la muraille. L'édifice a été largement rénové et embellie au XIXe siècle, notamment par des vitraux de Louis-Victor Gesta ; le vitrail central du chevet et la rosace occidentale portent les armes de la maison de Lévis. La façade, avec son clocher-mur et son porche roman, fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1955.