Église Saint-Judoce de Saint-Judoce en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique Clocher-mur

Église Saint-Judoce de Saint-Judoce

  • Rue de l'Ancienne Église
  • 22630 Saint-Judoce
Église Saint-Judoce de Saint-Judoce
Église Saint-Judoce de Saint-Judoce
Église Saint-Judoce de Saint-Judoce
Église Saint-Judoce de Saint-Judoce
Église Saint-Judoce de Saint-Judoce
Église Saint-Judoce de Saint-Judoce
Église Saint-Judoce de Saint-Judoce
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Milieu du XIIe siècle
Première mention écrite
XIVe siècle
Reconstruction majeure
Fin du XVe siècle
Porte tardive
1740
Reconstruction partielle
XVIIe siècle
Ajout de la sacristie
1924
Désaffectation
2000
Incendie dévastateur
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Porte d'entrée (cad. B 263) : inscription par arrêté du 10 novembre 1925

Personnages clés

Gilles Gourdel Entrepreneur ayant reconstruit partiellement le chœur en 1740.

Origine et histoire de l'Église Saint-Judoce

L'église Saint-Judoce est un édifice ancien situé au bourg de Saint-Judoce, au lieu-dit Le Bourg, dans les Côtes-d'Armor (Bretagne). Elle est mentionnée dès le milieu du XIIe siècle dans une charte de donation au prieuré de Léhon, sous la mouvance de l'évêché de Dol. De cette époque subsistent quelques vestiges romans, notamment une étroite fenêtre aujourd'hui murée dans le pignon ouest. Une inscription portant « Dieu pardonne à Ville Es Mieres » figure sur la porte d'entrée ; dans l'élévation sud de la nef, une porte tardive, datée de la fin du XVe siècle, porte la variante « DIEX PARDOINT A VILLECMER », mémoire d'une importante fondation expiatoire. L'édifice a été largement reconstruit au XIVe siècle, comme l'attestent le portail ouest, le clocheton à jour couronné d'une croix percée formée de quatre croissants et une baie du chœur dont le réseau est composé de trilobes anguleux. Une sacristie surmontée d'une trésorerie a été ajoutée au XVIIe siècle dans l'angle formé par le bras sud et le chœur ; elle porte des armes bûchées qui étaient probablement celles des Grignart, seigneurs de Champsavoy. Le chœur a été partiellement reconstruit à partir de 1740 par l'entrepreneur Gilles Gourdel. Suite au déplacement du centre du bourg vers le lieu-dit le Champ Bossard, l'ancienne église fut désaffectée en 1924 et vendue avec le presbytère ; elle fut fermée au culte en 1925 et définitivement désaffectée en 1942. Autrefois dotée d'un mobilier riche, elle a été ruinée par un incendie en 2000 qui l'a privée de sa toiture. La porte d'entrée est inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du 10 novembre 1925.

Liens externes