Première mention écrite Milieu du XIIe siècle (≈ 1250)
Charte de donation au prieuré de Léhon sous l'évêché de Dol.
XIVe siècle
Reconstruction majeure
Reconstruction majeure XIVe siècle (≈ 1450)
Travaux incluant le portail ouest et le clocheton.
Fin du XVe siècle
Porte tardive
Porte tardive Fin du XVe siècle (≈ 1595)
Ajout d'une porte sud avec inscription expiatoire.
1740
Reconstruction partielle
Reconstruction partielle 1740 (≈ 1740)
Travaux sur le chœur par Gilles Gourdel.
XVIIe siècle
Ajout de la sacristie
Ajout de la sacristie XVIIe siècle (≈ 1750)
Construction d'une sacristie avec trésorerie.
1924
Désaffectation
Désaffectation 1924 (≈ 1924)
Vente et fermeture au culte de l'église.
2000
Incendie dévastateur
Incendie dévastateur 2000 (≈ 2000)
Destruction de la toiture et ruine partielle.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Porte d'entrée (cad. B 263) : inscription par arrêté du 10 novembre 1925
Personnages clés
Gilles Gourdel
Entrepreneur ayant reconstruit partiellement le chœur en 1740.
Origine et histoire de l'Église Saint-Judoce
L'église Saint-Judoce est un édifice ancien situé au bourg de Saint-Judoce, au lieu-dit Le Bourg, dans les Côtes-d'Armor (Bretagne). Elle est mentionnée dès le milieu du XIIe siècle dans une charte de donation au prieuré de Léhon, sous la mouvance de l'évêché de Dol. De cette époque subsistent quelques vestiges romans, notamment une étroite fenêtre aujourd'hui murée dans le pignon ouest. Une inscription portant « Dieu pardonne à Ville Es Mieres » figure sur la porte d'entrée ; dans l'élévation sud de la nef, une porte tardive, datée de la fin du XVe siècle, porte la variante « DIEX PARDOINT A VILLECMER », mémoire d'une importante fondation expiatoire. L'édifice a été largement reconstruit au XIVe siècle, comme l'attestent le portail ouest, le clocheton à jour couronné d'une croix percée formée de quatre croissants et une baie du chœur dont le réseau est composé de trilobes anguleux. Une sacristie surmontée d'une trésorerie a été ajoutée au XVIIe siècle dans l'angle formé par le bras sud et le chœur ; elle porte des armes bûchées qui étaient probablement celles des Grignart, seigneurs de Champsavoy. Le chœur a été partiellement reconstruit à partir de 1740 par l'entrepreneur Gilles Gourdel. Suite au déplacement du centre du bourg vers le lieu-dit le Champ Bossard, l'ancienne église fut désaffectée en 1924 et vendue avec le presbytère ; elle fut fermée au culte en 1925 et définitivement désaffectée en 1942. Autrefois dotée d'un mobilier riche, elle a été ruinée par un incendie en 2000 qui l'a privée de sa toiture. La porte d'entrée est inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du 10 novembre 1925.