Église Saint-Just de Hautefage-la-Tour dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Just de Hautefage-la-Tour

  • D53E3
  • 47340 Hautefage-la-Tour
Église Saint-Just de Hautefage-la-Tour
Église Saint-Just de Hautefage-la-Tour
Église Saint-Just de Hautefage-la-Tour
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. E1 129) , ancienne fontaine médiévale (cad. E1 130) , sol et sous-sol archéologique (cad. E1 603, 130) : inscription par arrêté du 27 septembre 1996

Origine et histoire de l'Église Saint-Just

L'église Saint-Just, située au lieu-dit Saint-Just sur la commune d'Hautefage-la-Tour (Lot-et-Garonne), est une église romane du XIIe siècle mentionnée à plusieurs reprises dans le Cartulaire d'Agen. De l'édifice roman subsistent l'abside et la travée de chœur ; la nef qui les prolonge a probablement été rebâtie à l'époque gothique et une baie géminée en tiers-point au‑dessus de la porte sud éclairait autrefois une salle haute aujourd'hui disparue. Au cours de la première moitié du XVIe siècle, un second vaisseau fut édifié au nord et les deux nefs furent voûtées d'ogives reposant sur un pilier central cruciforme, décrit par Georges Tholin mais aujourd'hui disparu. Le clocher, transformé en tour de défense pendant les guerres de religion, a été exhaussé en 1883 d'un niveau pour recevoir la chambre des cloches. Des travaux sont signalés au XVIIe siècle, notamment la réfection du porche peu après 1668, et des réparations sont documentées en 1740 par le maçon Louis Lormand pour un montant de 1 376 livres. Les voûtes des deux vaisseaux, partiellement remaniées dans les années 1880, se sont effondrées en 1971. Le presbytère, adossé au vaisseau nord dès le XVIIe siècle et accessible depuis la tribune par une porte aujourd'hui murée, a été détruit à une date indéterminée. À proximité se dressait une maison dite de l'évêque — qualifiée de « château épiscopal » par l'abbé Barrère — déjà en ruine en 1668 et dont il ne subsiste aucune trace. Un projet de restauration a été étudié par l'architecte en chef des Monuments historiques Stéphane Thouin en 2012. L'église a été inscrite au titre des monuments historiques le 27 septembre 1996.

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