Église Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine de Prats-de-Mollo-la-Preste dans les Pyrénées-Orientales

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine de Prats-de-Mollo-la-Preste

  • 56 El Cementiri
  • 66230 Prats-de-Mollo-la-Preste
Église Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine de Prats-de-Mollo-la-Preste
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Crédit photo : KRLS - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 14 septembre 1921

Origine et histoire de l'Église Saint-Juste-et-Sainte-Ruffine

L'église Sainte-Juste-et-Sainte-Ruffine, située à Prats-de-Mollo-la-Preste dans les Pyrénées-Orientales, est une paroisse catholique qui a été édifiée et remaniée à plusieurs reprises. La première église dédiée aux saintes Juste et Ruffine fut consacrée en 982 par Hildesind, évêque d'Elne, en présence d'Oliba Cabreta, comte de Cerdagne et de Besalú, et de sa famille ; elle marque l'origine de la paroisse de la villa Pratis. Une nouvelle église, consacrée en 1245 par Bernat de Berga, remplacera l'édifice antérieur ; le clocher actuel remonte à cette époque et sert, comme l'église, de tour de défense, l'ensemble ayant toujours été fortifié. Le dernier étage du clocher date du XIVe siècle et la pyramide sommital a été élevée en 1634.

Au XVIIe siècle, face à une population importante, les autorités municipales décidèrent en 1648 de modifier l'église paroissiale. Les plans furent réalisés par Antoine Doldon, architecte de Perpignan, et les travaux menés par Guillaume Fara, père et fils, maîtres maçons de Prats-de-Mollo, qui conservèrent les murs gouttereaux du XIIIe siècle en les surélevant pour recevoir la nouvelle couverture. La première pierre fut posée le 23 avril 1649 et la façade construite en 1650. Après l'effondrement de la voûte en 1663, la reconstruction fut confiée à l'architecte Jacques Marial ou Marsal, qui édifia une voûte de style gothique et fit surélever et refaire les voûtes des chapelles dans le même esprit. Deux chapelles nouvelles furent aménagées : au sud la chapelle du Rosaire en 1673 et au nord la chapelle du Saint-Sacrement en 1675. En 1678 fut réalisé le dernier doubleau de la nef, puis un nouveau chevet polygonal fut construit en trois ans ; la campagne de travaux prit fin avec la bénédiction solennelle du 7 décembre 1681. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1921.

L'intérieur conserve un riche ensemble de retables. Le retable du maître-autel, consacré aux deux saintes patronnes, fut béni le 14 mars 1693 et doré entre 1743 et 1748 ; il comporte, au-dessus d'un soubassement et d'une prédelle, trois étages de panneaux sculptés et de grandes niches. Le retable de saint Michel se trouve dans l'ancienne chapelle des tisserands, construite en 1701 ; le retable date de 1705 et fut doré après 1723. Le retable du Rosaire a été sculpté vers 1706, doré en 1742 et repeint en 1892. Le retable de saint Joseph date de 1709. Le retable du Saint-Sacrement a été sculpté en 1717 et doré en 1719. Le retable de saint François-Xavier occupe la chapelle du Saint-Sacrement, tandis que celui de saint Pierre et saint Paul lui fait face. Le retable de sainte Catherine, sculpté au XVIIIe siècle, a été peint en 1789.

L'orgue de tribune possède une histoire documentée depuis 1724, année de construction par le frère Pascal Cervello ; le buffet fut réalisé par l'ébéniste barcelonais Salvador Quinta. L'instrument fut mis hors d'usage en 1793, mais le buffet subsista. En 1842-1843, Honoré Grinda reconstruisit l'orgue en réutilisant ce buffet ; après la mort de Grinda en 1843, les travaux furent achevés par son contremaître Raymond Riqué. Un coup de foudre en 1932 détruisit de nombreux tuyaux, épargnant le buffet, et l'orgue fut classé au titre d'objet en 1933. Des restaurations et relevages successifs ont été effectués : restauration en 1957-1958 par Georges Danion, relevage en 1975 par Yves Cabourdin, nouveau relevage en 1982 par la Manufacture Danion-Gonzalez, puis en 2016 par Charles-Emmanuel Sarélot de la Manufacture Languedocienne des Grandes Orgues.

Liens externes