Église Saint-Laurent de Roure dans les Alpes-Maritimes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise baroque Eglise romane

Église Saint-Laurent de Roure

  • Chemin de Souleias
  • 06420 Roure
Église Saint-Laurent de Roure
Église Saint-Laurent de Roure
Église Saint-Laurent de Roure
Église Saint-Laurent de Roure
Église Saint-Laurent de Roure
Église Saint-Laurent de Roure
Église Saint-Laurent de Roure
Église Saint-Laurent de Roure
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1351
Première mention d'un prieur
XIVe siècle
Éléments romans conservés
1634
Peinture de Jean Rocca
1640
Reconstruction baroque
3 novembre 1987
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. K 572) : inscription par arrêté du 3 novembre 1987

Personnages clés

François Bréa Peintre à qui est attribué le polyptyque de l’Assomption réalisé vers 1560.
Jean Rocca Peintre actif entre 1608 et 1654, auteur du tableau de l'Ecce Homo peint en 1634.

Origine et histoire de l'Église Saint-Laurent

L’église Saint-Laurent se situe à Roure, dans les Alpes-Maritimes, et est inscrite aux monuments historiques le 3 novembre 1987. Un prieur y est mentionné en 1351, ce qui confirme sa fondation médiévale. L’édifice conserve des éléments de son état primitif : la partie centrale de l’ancienne façade, de style roman, a été préservée du côté du cimetière, de même que le clocher-mur à trois baies, probablement datés du XIVe siècle. L’église a été reconstruite en style baroque au XVIIe siècle, les travaux étant signalés à partir de 1640, et son orientation a été inversée lors de cette reconstruction. La nef présente un décor baroque cohérent avec cette campagne de restauration. L’intérieur conserve plusieurs retables en forme de polyptyque : un polyptyque dédié à saint Laurent entouré d’autres saints, sans auteur certain mais vraisemblablement d’un artiste ligure du XVIe siècle ; un polyptyque de l’Assomption attribué à l’atelier de François Bréa, réalisé vers 1560 ; et un tableau de l’Ecce Homo, accompagné des archanges Michel et Gabriel ainsi que des saints Marc et Brigitte, peint en 1634 par Jean Rocca (actif entre 1608 et 1654), dont la partie inférieure représente des anges sauvant des âmes de l’Enfer. Ces œuvres témoignent de l’importance du décor peint et sculpté dans le chœur et la nef de l’église.

Liens externes