Première mention d'un prieur 1351 (≈ 1351)
Un prieur est mentionné, confirmant la fondation médiévale de l'église.
XIVe siècle
Éléments romans conservés
Éléments romans conservés XIVe siècle (≈ 1450)
La partie centrale de la façade et le clocher-mur à trois baies datent probablement de cette période.
1634
Peinture de Jean Rocca
Peinture de Jean Rocca 1634 (≈ 1634)
Jean Rocca peint le tableau de l'Ecce Homo accompagné des archanges Michel et Gabriel.
1640
Reconstruction baroque
Reconstruction baroque 1640 (≈ 1640)
Début des travaux de reconstruction de l'église en style baroque.
3 novembre 1987
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 3 novembre 1987 (≈ 1987)
L'église Saint-Laurent est inscrite aux monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise (cad. K 572) : inscription par arrêté du 3 novembre 1987
Personnages clés
François Bréa
Peintre à qui est attribué le polyptyque de l’Assomption réalisé vers 1560.
Jean Rocca
Peintre actif entre 1608 et 1654, auteur du tableau de l'Ecce Homo peint en 1634.
Origine et histoire de l'Église Saint-Laurent
L’église Saint-Laurent se situe à Roure, dans les Alpes-Maritimes, et est inscrite aux monuments historiques le 3 novembre 1987. Un prieur y est mentionné en 1351, ce qui confirme sa fondation médiévale. L’édifice conserve des éléments de son état primitif : la partie centrale de l’ancienne façade, de style roman, a été préservée du côté du cimetière, de même que le clocher-mur à trois baies, probablement datés du XIVe siècle. L’église a été reconstruite en style baroque au XVIIe siècle, les travaux étant signalés à partir de 1640, et son orientation a été inversée lors de cette reconstruction. La nef présente un décor baroque cohérent avec cette campagne de restauration. L’intérieur conserve plusieurs retables en forme de polyptyque : un polyptyque dédié à saint Laurent entouré d’autres saints, sans auteur certain mais vraisemblablement d’un artiste ligure du XVIe siècle ; un polyptyque de l’Assomption attribué à l’atelier de François Bréa, réalisé vers 1560 ; et un tableau de l’Ecce Homo, accompagné des archanges Michel et Gabriel ainsi que des saints Marc et Brigitte, peint en 1634 par Jean Rocca (actif entre 1608 et 1654), dont la partie inférieure représente des anges sauvant des âmes de l’Enfer. Ces œuvres témoignent de l’importance du décor peint et sculpté dans le chœur et la nef de l’église.