Église Saint-Léger de Sarlande en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Léger de Sarlande

  • Le Bourg
  • 24270 Sarlande
Église Saint-Léger de Sarlande
Église Saint-Léger de Sarlande
Église Saint-Léger de Sarlande
Église Saint-Léger de Sarlande
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Église Saint-Léger de Sarlande
Église Saint-Léger de Sarlande
Église Saint-Léger de Sarlande
Église Saint-Léger de Sarlande
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Église Saint-Léger de Sarlande
Église Saint-Léger de Sarlande
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Clocher : inscription par arrêté du 22 août 1949

Origine et histoire de l'Église Saint-Léger

L'église Saint-Léger, située à Sarlande (Dordogne), est un édifice roman à une nef doté d'une chapelle, d'un clocher à ouverture romane, d'un porche mouluré à colonnettes et de nombreuses fuyes destinées aux pigeons. Sous l'Ancien Régime, la paroisse et la cure relevaient de l'archiprêtré de Saint-Médard-d'Excideuil : le curé était nommé par le chapitre de la collégiale de Saint-Yrieix tandis que le droit de patronage appartenait au chapitre de la cathédrale de Périgueux, la paroisse dépendant de la châtellenie d'Excideuil. Un acte judiciaire de 1755 rappelle une bulle du pape Anastase IV concernant les bénéfices du chapitre de Saint-Yrieix, datée des nones de janvier 1153, ainsi qu'un acte de reconnaissance du 1er mai 1553 par lequel le sieur Dubois, curé de Sarlande, reconnaissait le droit de patronage du chapitre de Saint-Yrieix. Aux XIe et XIIe siècles, les chanoines de Saint-Yriex ont édifié des églises paroissiales dans des lieux d'environ 200 âmes ; celle de Sarlande fut implantée au point le plus élevé du site et son clocher, tour puissante, permettait la surveillance des chemins d'accès. Au XVIe siècle, une partie du mur gouttereau nord fut reconstruite avec une épaisseur réduite. La frise des chapiteaux du porche porte la date 1553, qui correspond à la consécration de l'église par l'évêque de Périgueux après d'importants travaux de restauration. Le rapport de la visite canonique du 27 octobre 1688 signale l'état du sanctuaire et de la nef, mentionnant plancher et pavage du sanctuaire, des murailles en mauvais état, peu de mobilier et quelques bancs dans la nef ; c'est à la suite de cette visite que de petites fenêtres romanes de la nef furent remplacées par des baies de style gothique, altérant l'aspect roman primitif. Le mur gouttereau nord fut conforté par trois contreforts sur les trois quarts de sa longueur pour en empêcher le déversement. En 1733, une chapelle funéraire dédiée à Notre-Dame de Pitié fut édifiée sur le flanc droit de la nef par Raymond de Beausoleil, seigneur de Sarlande. Lors des travaux de restauration de 1986, une poutre horizontale en béton fut posée en haut du mur gouttereau nord pour le consolider. Le clocher est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 22 août 1949. La tour-clocher, conçue dès l'origine selon des critères poliorcétiques du XIIe siècle, se distingue par son volume massif, l'épaisseur de ses murs et la base du mur diaphragme ouverte sur la nef. On observe, sur chaque face sauf au nord où deux subsistent, trois gros trous de boulins alignés sous les baies sommitales ; ces évidements permettaient d'encastrer des madriers destinés à porter une ceinture de hourds. Cette ceinture comportait un plancher posé sur les madriers et un mur de planches extérieur percé d'orifices de tir, le tout étant fixé au toit débordant du clocher pour assurer défense et possibilités de tir vertical.

Liens externes