Église Saint-Louis de Lamontjoie dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Louis de Lamontjoie

  • 3 Grande Rue
  • 47310 Lamontjoie
Église Saint-Louis de Lamontjoie
Église Saint-Louis de Lamontjoie
Église Saint-Louis de Lamontjoie
Église Saint-Louis de Lamontjoie
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Église Saint-Louis de Lamontjoie
Église Saint-Louis de Lamontjoie
Crédit photo : Zadalas - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle, XVIe siècle, XXe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Louis (cad. E 523) : inscription par arrêté du 9 novembre 1984

Origine et histoire de l'Église Saint-Louis

L’église Saint-Louis de Lamontjoie, située dans le Lot-et-Garonne, s’élève probablement sur des fondations plus anciennes contemporaines de la création de la bastide. La bastide elle‑même fut fondée en 1298 et confirmée par Philippe le Bel l’année suivante ; la tradition rapporte que le roi aurait offert des reliques de saint Louis à la localité. L’édifice présente un plan caractéristique de l’école languedocienne, avec une nef unique et des chapelles insérées dans les contreforts intérieurs, l’ensemble étant prolongé par un chevet dont certains moellons du mur nord appartiennent à la première construction. Le chœur, à pans coupés, est désaxé par rapport à la nef. Les voûtes d’ogives retombent sur de forts piliers ronds sculptés, qui reçoivent en pénétration les arcs brisés ouvrant sur les chapelles. Au XVIe siècle l’église a été reconstruite et probablement agrandie vers l’est ; on lui doit alors le vaisseau avec chapelles latérales et un décor d’angelots et d’animaux fabuleux sur les culots et chapiteaux gorgerins, tandis que les clés de voûte du chœur semblent dater du deuxième quart du même siècle. En 1623, lors de la fondation du couvent de Saint‑François d’Assise de l’Observance, l’église paroissiale fut cédée pour la célébration des offices ; le couvent, aujourd’hui disparu, jouxtait l’église au sud. Les voûtes de la nef ont été réalisées au milieu du XIXe siècle sous l’épiscopat de Jean‑Aimé de Levezou de Vesins, dont les armes figurent sur une clé de voûte. En 1874, les murs de la nef furent rehaussés et la charpente entièrement refaite par le charpentier Alexandre Richefort, sous la direction de l’architecte départemental Léopold Payen. En 1899 des désordres importants affectèrent la façade occidentale et le clocher adossé au mur sud de la nef, qui durent être démolis ; le projet de reconstruction de Léopold et Édouard Payen, accepté en 1900 sans la flèche initialement prévue et avec un décor simplifié pour raisons financières, conduisit à la réédification de ces éléments, les sculptures décoratives de l’élévation ouest et du clocher étant exécutées en 1902 grâce au concours de Mme Fournet. Des jeunes bénévoles du Club du Vieux Manoir ont participé au chantier de sauvegarde durant l’été 1971. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 1er novembre 1984. Parmi les éléments remarquables figure le retable du maître‑autel, provenant du prieuré du Paravis : le bail de commande date du 18 avril 1629, il fut réalisé par le menuisier parisien Innocent Cochoy et le sculpteur lorrain Gaspard Dousset, orné d’un tableau peint en 1635 par Antoine Barthélemy et doré en 1647 par Pierre Launet. Vendu comme bien national en 1792, le retable fut acquis le 3 septembre 1795 par M. Fortunié de Feugarolles puis racheté pour l’église Saint‑Louis en 1801 par l’abbé Druilhet. Parmi les points d’intérêt intérieurs et extérieurs figurent le chevet, la statue de saint Louis, la nef, le chœur, les clés de voûte et les chapelles latérales.

Liens externes