Église Saint-Loup de Rillé en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église Saint-Loup de Rillé

  • Le Bourg
  • 37340 Rillé
Église Saint-Loup de Rillé
Église Saint-Loup de Rillé
Crédit photo : Grefeuille - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 1er février 1937

Origine et histoire de l'Église Saint-Loup

L'église paroissiale Saint-Loup de Rillé (Indre-et-Loire) se situe à l'est du bourg ; jusqu'au XVIIIe siècle, l'étang de Rillé atteignait le pied de l'édifice avant d'être asséché. Un prieuré dépendant de l'abbaye de Marmoutier est fondé au XIe siècle ; l'église primitive, formée d'une nef et probablement d'une abside, a fait l'objet de modifications successives jusqu'au XVIe siècle. Le mur sud de la nef, en petit appareil irrégulier, relève de cette période romane du XIe siècle et conserve la trace d'une ancienne fenêtre en plein cintre. Au XIIe siècle est ajouté un transept, à l'origine accompagné de deux absidioles aujourd'hui disparues ; la voûte du carré du transept a été refaite au XVe siècle. Au début du XIIIe siècle, un collatéral est construit au nord de la nef pour le culte de saint Urbain ; il est repris au XVIe siècle et présente deux travées voûtées sur liernes et tiercerons. Sur la façade ouest, une sacristie en saillie et un porche datent du XVe siècle ; à la même époque le clocher est surélevé et renforcé de contreforts, bien que sa souche conserve des parties du XIIe siècle. L'édifice a fait l'objet d'une restauration partielle au XIXe siècle et a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 1er février 1937.

Le portail occidental, ménagé dans le pignon, est protégé par le porche qui jouxte la sacristie. Derrière celle-ci s'élève un clocher de plan carré, surélevé au XVe siècle et pourvu de contreforts d'angle ; son beffroi est percé de baies géminées sur chacune des faces et il est couronné d'une flèche octogonale. La nef, couverte en charpente et masquée intérieurement par un lambris moderne, a vu ses percements transformés en larges baies de style gothique flamboyant. À gauche de la nef, le collatéral nord, qui s'étend entre le clocher et le bras nord du transept, compte deux travées voûtées en ogives et s'ouvre sur la nef par deux grandes arcatures en plein cintre. Le transept du XIIe siècle présente un carré voûté en croisée d'ogives et des bras en berceau brisé ; l'emplacement de l'absidiole méridionale reste visible à l'extérieur sous la forme d'un grand arc appareillé dans le mur oriental. Au-delà du transept, le chœur, désaxé, est voûté en berceau brisé et se termine par un chevet plat percé de baies en tiers-point, dont une fenêtre a été refaite au XVIe siècle.

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