Église Saint-Louvent de Rembercourt-aux-Pots à Rembercourt-Sommaisne dans la Meuse

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Louvent de Rembercourt-aux-Pots

  • Le Bourg
  • 55250 Rembercourt-Sommaisne
Église Saint-Louvent de Rembercourt-aux-Pots
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Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

Eglise de Rembercourt : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église Saint-Louvent

L'église Saint-Louvent se trouve à Rembercourt-Sommaisne, dans le département de la Meuse, en Lorraine. Sa taille surprenait pour un village, mais elle s'explique par son importance comme lieu de pèlerinage médiéval dédié à saint Louvent ; Marie-Claire Burnand rapporte une population de 3 100 habitants avant la peste de 1635, qui marque le début du déclin local. La ville possédait un couvent de franciscains dès 1447 et un Hôtel-Dieu avec l'église Sainte-Madeleine fondé en 1499. L'église est classée au titre des monuments historiques depuis la liste de 1840. Les sources écrites sur sa construction sont rares : la Chronique de Philippe de Vigneulles indique une édification vers 1500, contemporaine de l'église Saint-Michel de Saint-Mihiel, ce qui suggère un mécénat de René II de Lorraine, tandis que l'attribution au cardinal Louis, duc de Bar, proposée par Camille-Paul Joignon, n'est pas confirmée par le style architectural. Un codex du XVIIIe siècle contenant registre et cartulaire des marguilliers conserve des copies d'actes de fondation de plusieurs chapelles : la chapelle Notre-Dame-de-Pitié fut fondée en 1499 par Colin Driget et sa femme Jeanne la Fumeuse ; l'autel d'une chapelle orientale dédié à saint Michel porte une consécration datée de 1510 ; la chapelle Saint-Nicolas fut fondée le 16 septembre 1521 par Nicolas Errard, curé cité dans l'acte de 1499 ; la chapelle du Sépulcre est attribuée à Florentin Lasnier en 1511 ou 1520 ; la chapelle Sainte-Barbe fut fondée le 18 mai 1624 par les procureurs de Sylvain Godet ; les chapelles Saint-Sébastien et Saint-Éloi étaient déjà en place en 1526, date d'une donation de reliques. Les réaménagements du XVIIIe siècle ont rendu incertaine la position de la plupart de ces chapelles, à l'exception de Notre-Dame-de-Pitié, qui a toujours été située au sud de la cinquième travée de la nef ; l'inscription de la dalle funéraire de son fondateur a été relevée en 1845 par l'architecte Oudet. Le contexte politique du Barrois éclaire également l'histoire de la paroisse : au début du XVe siècle la seigneurie était partagée entre Jean d'Ornes et Jean de Saulx, ce dernier vendant sa part vers 1453 à René Ier ; le Barrois mouvant passa sous la protection des rois de France à partir de 1473 et la région connut le passage de troupes de routiers aux XVe et début XVIe siècles, puis la prise de la ville par les troupes protestantes du prince de Condé en 1567. L'analyse architecturale indique une construction menée d'est en ouest : le transept et les deux dernières travées de la nef (travées 4 et 5) semblent avoir été édifiés en premier, les baies du transept rapprochant cet état de la collégiale Saint-Pierre de Bar-le-Duc dont le transept fut achevé après 1476, d'où l'hypothèse d'un démarrage après 1480. Les travées 2 et 3 paraissent achevées avant 1510, tandis que la première travée et les chapelles latérales dateraient de la période 1510-1520. La façade occidentale présente deux registres stylistiques distincts : un gothique flamboyant ancien et une première Renaissance visible à partir du second niveau des contreforts ; la décoration de certains bustes rappelle l'église des Marats (datée de 1554), et le mur arrière du porche abritant le portail principal ainsi que la grande rose sont attribués aux années 1520-1530. Le projet primitif prévoyait une façade harmonique encadrée de deux tours ; les quatre contreforts de la façade furent d'abord réalisés, puis quatre autres ajoutés pour consolider ces tours lorsque le projet fut modifié, et la construction de la tour nord ayant été engagée, le chantier s'interrompit après le sac de l'église en 1567. Un rapport de Joseph-Théodore Oudet en 1839 conduisit au classement de l'édifice en 1840 ; des devis et restaurations confiés notamment à Émile Boeswillwald eurent lieu entre 1843 et 1845, puis de nouveaux travaux furent menés entre 1895 et 1901. Les combats autour de Vaux-Marie durant la Première Guerre mondiale causèrent d'importants dégâts, une couverture provisoire fut posée en 1915 et un devis de restauration rédigé en 1917 par l'architecte André Ventre ; les réparations engagées après des interventions municipales et des démarches soutenues en 1927 furent achevées en 1934, et des vitraux modernes posés en 1935. En 1988, la toiture présentait encore des fuites et une statue classée de saint Antoine fut détruite.

Liens externes