Église Saint-Marcory de Saint-Marcory en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Marcory de Saint-Marcory

  • D53
  • 24540 Saint-Marcory
Église Saint-Marcory de Saint-Marcory
Église Saint-Marcory de Saint-Marcory
Église Saint-Marcory de Saint-Marcory
Église Saint-Marcory de Saint-Marcory
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. A 836) : inscription par arrêté du 25 février 1974

Origine et histoire de l'Église Saint-Marcory

L'église Saint-Marcory, située dans le village éponyme au sud de la Dordogne, est un édifice catholique composé d'une nef suivie d'un chœur à abside semi‑circulaire. La nef, reconstruite aux XIIIe‑XIVe siècles, a été revoûtée ultérieurement d'un lambris et s'ouvre sur le chœur par un arc triomphal. Un clocher‑mur rectangulaire, percé de deux baies campanaires, s'élève au‑dessus de cet arc. Le portail occidental comporte trois voussures en tiers point retombant sur des colonnettes, dont une seule subsiste. Le chevet a été rehaussé d'un haut bahut de défense percé de trous de tir, à partir d'une corniche à trois rangs de billettes qui soutenait la toiture primitive. À la fin de l'année 995, une mention liée à l'archevêque de Bordeaux Gombaud et à l'évêque de Périgueux cite la chapelle Saint‑Marcory, située dans l'alleu La Vidalie et rattachée à l'église de Vielvic, sur un site qui accueillait autrefois un fanum dédié à Mercure. Un sanctuaire antérieur aurait été remplacé par une chapelle édifiée au VIIIe siècle, détruite lors des invasions vikings vers 1018 au cours d'affrontements impliquant Arnaud de Villebois, seigneur de Cognac. La chapelle détruite a été remplacée par une église construite au XIIe siècle. La paroisse dépendait de la châtellenie de Belvès et de l'archiprêtré de Capdrot, constituant par ailleurs une annexe de Fongalop, la collation relevant de l'archevêque de Bordeaux. En 1351, la localité comptait 27 feux, soit environ 162 habitants selon le calcul ancien de six personnes par feu. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 25 février 1974.

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