Église Saint-Martial de Corrèze en Corrèze

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Martial de Corrèze

  • Le Bourg
  • 19800 Corrèze
Église Saint-Martial de Corrèze
Église Saint-Martial de Corrèze
Église Saint-Martial de Corrèze
Église Saint-Martial de Corrèze
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Église Saint-Martial de Corrèze
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Martial (cad. C 299) : inscription par arrêté du 29 février 1972

Origine et histoire de l'Église Saint-Martial

L'église Saint-Martial, située au cœur du bourg de Corrèze dans le département de la Corrèze (Nouvelle-Aquitaine), est placée sous le patronage de saint Martial, évangélisateur du Limousin et premier évêque de Limoges. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 29 février 1972. Des sources signalent l'existence d'une église Saint-Martial dès le IXe siècle, qui dépendait successivement du chevalier Aymar de Tulle, d'Archambaud de Comborn puis d'Eble de Ventadour ; au XIIe siècle elle passa sous l'autorité de l'évêché de Limoges, puis en 1318 sous celle de l'évêque de Tulle. D'origine romane, l'église présente notamment de puissants contreforts côté sud et un plan rectangulaire composé de cinq travées. La lourdeur des arcs doubleaux et la présence de modillons indiquent qu'une infrastructure romane a été réutilisée partiellement pour soutenir des voûtes à croisées d'ogives dont les nervures prismatiques semblent remonter au XIIIe siècle. Les fenêtres conservent un gabarit roman et l'édifice se termine par un chevet plat. L'église a été remaniée à plusieurs reprises à la suite des destructions liées aux conflits, notamment pendant la guerre de Cent Ans : incendiée par les Anglais vers 1350, elle a vu son clocher reconstruit selon un type proche de ceux du Yorkshire, c'est-à-dire hexagonal sur une base carrée. Le clocher a été foudroyé en 1721 — la flèche fut alors remplacée par un lanternon — puis de nouveau en 1989. L'édifice n'est pas strictement orienté selon les points cardinaux mais plutôt est-nord-est / ouest-sud-ouest. La façade occidentale, surmontée du clocher à lanternon et précédée d'un escalier, s'ouvre sur un portail encadré d'un décor baroque et coiffé de trois sculptures. L'intérieur comprend une nef de cinq travées prolongée par un chœur à chevet plat, où se mêlent éléments romans (fenêtres, modillons) et structures gothiques (voûtes à croisées d'ogives). Le maître-autel, daté de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe, et son retable sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques en plusieurs opérations. Le retable, réalisé par l'atelier de Jean Tournié et mis en place de 1690 à 1692, n'était alors ni peint ni doré et n'a été achevé que vingt-quatre ans plus tard ; son architecture respecte les canons de l'art baroque avec une structure tripartite à deux étages surmontée d'un fronton. En 1926 le retable fut classé, puis en 1979 furent également classés l'autel, les gradins qui le surmontent, le tabernacle et son exposition. Plusieurs sculptures contemporaines du retable occupent des niches : un groupe du Calvaire avec la Vierge et saint Jean, des statues de Dieu le Père et de saint Georges terrassant le dragon, ainsi qu'une statue d'évêque datée de 1714, peut-être saint Martial. D'autres œuvres en bois du XVIIe siècle sont protégées : une statue polychrome de saint Jacques le Majeur et un demi-relief de saint Léonard, classés en 1970, ainsi qu'un haut-relief polychrome représentant Marie-Madeleine, inscrit en 1976. L'église conserve enfin une chaire en bois sculpté du XIXe siècle.

Liens externes