Construction du portail roman XIe et XIIe siècles (≈ 1250)
Édification du portail avec des influences arabo-andalouses et des modillons sculptés.
XVe siècle
Modifications gothiques
Modifications gothiques XVe siècle (≈ 1550)
Remaniement du mur supérieur du portail et ajout d'un mur de clôture.
XVIe siècle
Reconstruction majeure
Reconstruction majeure XVIe siècle (≈ 1650)
Reconstruction de la majeure partie de l'édifice.
6 décembre 1948
Classement historique
Classement historique 6 décembre 1948 (≈ 1948)
Inscription de l'église au titre des monuments historiques.
1992
Restauration du portail
Restauration du portail 1992 (≈ 1992)
Travaux de restauration effectués sur le portail roman.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façade occidentale : inscription par arrêté du 6 décembre 1948
Origine et histoire de l'Église Saint-Martial
L'église Saint-Martial, à Saint-Martial (Charente-Maritime), ne conserve que quelques vestiges de son état roman primitif. De cette période subsiste principalement le portail, composé de trois voussures légèrement brisées et soutenu par quatre colonnes. La partie inférieure de la façade remonterait sans doute aux XIe et XIIe siècles. Ce large portail, orné de motifs abstraits d'influence arabo-andalouse (mosquée-cathédrale de Cordoue), est surmonté d'une corniche à modillons, dont certains figurent les péchés — un bol pour la gourmandise, une femme aux jambes écartées pour la luxure. Le mur situé au-dessus des modillons a été repris au XVe siècle ; son pignon est percé de deux ouvertures ogivales, dont l'une accueille la cloche. L'abside romane ayant été détruite, un mur de clôture a été édifié au XVe siècle, mais il conserve trois chapiteaux romans. À l'arrière de l'édifice a été remonté un Christ très fruste du XIe siècle, peut‑être encadré à l'origine par le Tétramorphe. Le reste de l'édifice résulte d'une reconstruction du XVIe siècle. Le portail a fait l'objet d'une restauration en 1992. L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 6 décembre 1948.