Église Saint-Martin d'Alignan-du-Vent dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine religieux Art roman languedocien

Église Saint-Martin d'Alignan-du-Vent

  • 6 Rue de l'Armistice
  • 34290 Alignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Église Saint-Martin dAlignan-du-Vent
Crédit photo : EmDee - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction romane
XIIIe siècle
Transformations médiévales
XIXe siècle
Restauration moderne
1998
Inscription historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise en totalité (cad. G 419) : inscription par arrêté du 29 juillet 1998

Personnages clés

Benoît Évêque originaire d'Alignan-du-Vent lié à l'importance de l'architecture de l'église.

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'église paroissiale Saint‑Martin d'Alignan‑du‑Vent, située dans l'Hérault en région Occitanie, est un édifice partiellement roman dont la nef présente une qualité architecturale et un potentiel archéologique notables. Elle se trouve au nord‑est de la circulade, entre la voirie dite Plan‑de‑la‑Croix, l'avenue Maréchal‑Foch, la rue de l'Armistice et le square Edgard‑Alary. La construction romane remonte au XIIe siècle et l'édifice est mentionné en 1194 sous le nom d'Ecclesia Sancti Martini de Aliniano. Il a subi des transformations aux XIIIe et XIXe siècles. Propriété de la commune, l'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 29 juillet 1998. La complexité archéologique du bâtiment et la présence d'éléments médiévaux laissent supposer que des enduits peints originels peuvent être masqués par le crépi contemporain. L'édifice est également important pour l'étude du développement de l'ogive dans l'Hérault ; les origines alignanaises de l'évêque Benoît semblent liées à l'importance de cette architecture pour le village à l'époque. À l'ouest, la façade est dominée par une tour composée de quatre niveaux successifs en retrait. Le rez‑de‑chaussée est percé d'un portail en arc cintré ; le premier étage comporte une baie cintrée ornée d'un vitrail, et les deux étages supérieurs s'ouvrent par des baies campanaires dotées d'abat‑sons. La tour est couronnée d'une balustrade de pierre ajourée. La porte en bois est munie de grandes pentures en fer forgé ; les piédroits et l'imposte en tablette supportent un arc en plein cintre à clé saillante. Un porche en avant‑corps protège l'entrée ; il est flanqué de courtes colonnes adossées à des contreforts, dont les bases portent un double anneau torique et les chapiteaux sont sculptés de motifs végétaux stylisés. Ces colonnes soutiennent une archivolte à double voussure qui encadre un tympan orné d'un cartouche inscrit Deo Optimo Maximo - Anno 1689.

Liens externes