Église Saint-Martin de Céré-la-Ronde en Indre-et-Loire

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'église paroissiale Saint-Martin se situe à Céré-la-Ronde (Indre-et-Loire), au sud-est du chef-lieu communal ; sa nef s'ouvre à l'ouest et son chœur est orienté vers l'est. À l'exception de la base du clocher qui remonte au XIIe siècle, l'essentiel du bâtiment date du début du XVIe siècle. La construction et la structure conservent un langage gothique, tandis que le décor relève de la première Renaissance. La tour romane, de plan carré, est percée de meurtrières aux étages inférieurs et de quatre fenêtres en plein cintre au niveau du beffroi ; sa flèche octogonale est gothique. Les trois premières travées de la nef reprennent l'emplacement de l'ancienne église ; les deux dernières appartiennent à la campagne de construction du XVIe siècle. À partir de la seconde moitié de la troisième travée, des bas-côtés ont été ajoutés, élargissant l'édifice tout en rétrécissant le vaisseau central. La nef compte cinq travées et s'achève par un chœur à cinq pans dont trois murs sont percés de grandes fenêtres à remplage flamboyant. La façade ouest présente une porte en arc surbaissé décorée de pilastres de style Renaissance et surmontée d'une vaste fenêtre à meneaux gothiques. Un portail supplémentaire s'ouvre au nord, dans la travée qui suit le clocher. Le presbytère avoisinant date du début de la Renaissance. L'église est la paroissiale de la commune et a été protégée comme monument historique par arrêté du 27 octobre 1971. Outre l'édifice lui-même, plusieurs éléments mobiliers sont protégés : le portail nord, les stalles, une statuette, deux tableaux, deux cloches, les représentations d'un chemin de croix, une croix d'autel et des chandeliers. Une première église a été fondée au VIe siècle par l'évêque Euphrône de Tours ; une seconde, peut-être dédiée à saint Vincent, est évoquée sans que les sources le confirment. Un édifice reconstruit au XIIe siècle a été en grande partie remployé lors des travaux du XVIe siècle, qui réutilisèrent partiellement les fondations antérieures.

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