Église Saint-Martin de Coirac en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Martin de Coirac

  • 17-21 Le Bourg
  • 33540 Coirac
Église Saint-Martin de Coirac
Église Saint-Martin de Coirac
Église Saint-Martin de Coirac
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Église Saint-Martin de Coirac
Crédit photo : Henry Salomé - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Le portail : inscription par arrêté du 10 décembre 1925

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'église Saint-Martin se situe à Coirac, en Gironde, au cœur du village le long de la route départementale D228, entre Saint-Brice au nord-est et Gornac au sud. Le village s'est implanté sur les vestiges d'une villa gallo-romaine appelée Gallo Bassa. Le prieuré local fut donné à l'abbaye de La Sauve-Majeure en 1086 et enrichi par des donations des seigneurs de Coirac et de Batbeau ; ces renseignements laissent supposer que l'édifice actuel remonte à la fin du XIe siècle. Au XVIe siècle, un bas-côté de deux travées voûtées d'ogives a été ajouté au sud. L'église présente une nef et un portail d'architecture romane, et le portail est surmonté d'un clocher de style néogothique construit en 1875. Devant la façade, dans le cimetière, une croix en pierre porte le mot "Procession", deux mots indéchiffrables et la date 1897 ; il s'agit vraisemblablement d'une croix de mission. Le portail est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 10 décembre 1925. À l'entrée du bourg se trouve une croix de chemin posée en 1838, composée d'un socle à quatre marches, d'un autel en pierre surmonté d'un pilastre et d'une petite croix en fer forgé; elle est probablement une croix de mission et se situe à l'emplacement d'une des quatre croix qui délimitaient autrefois la sauveté de Coirac, espace protégé par la Paix de Dieu. L'iconographie romane principale se concentre sur le portail, où figurent six chapiteaux de grand format dont quatre à figures ; le programme secondaire comprend neuf modillons en façade inspirés de La Sauve-Majeure, tandis que ceux du chevet sont plats et très stylisés. Le chapiteau nord 1 représente une pigne entourée de six animaux, avec des protomés de loups sur le tailloir ; deux oiseaux picorent la pigne pendant que des serpents se dressent, et la pigne y est interprétée comme symbole du fruit de la vie tandis que les animaux figurent des profanateurs. Le chapiteau nord 3 montre une chaîne de sept personnages barbus, dont deux décapités, tous vêtus de tuniques à plis triangulaires et se tenant par les cheveux et la barbe, le dernier tenant un hochet. Le chapiteau sud 1 associe un réseau végétal à des animaux : une boucle losangée, des campanules pendantes et un cordon torsadé encadrent des quadrupèdes et un grand fauve qui saisit la queue et le bec d'un oiseau, composition répétée en miroir sur la petite face et proche des marges des manuscrits monastiques dont le sens, le cas échéant, reste inconnu. Le chapiteau sud 3, très endommagé et partiellement décrit par Léo Drouyn, montre un petit dragon atteint par une lance ; la petite face conserve les jambes de deux combattants, dont l'un, pieds nus, pourrait être un ange et l'autre un homme chaussé, ce qui suggère la superposition d'une psychostasie assurée par saint Michel sur la défaite du dragon. Les chapiteaux nord 2 et sud 2 sont à décor végétal. Les modillons de la façade reproduisent des types de La Sauve-Majeure sans en atteindre la qualité plastique, tandis que ceux du chevet sont le plus souvent sans motif ou très stylisés ; la série modillonnaire évoque traditionnellement une mise en garde contre le péché de la luxure et le neuvième modillon est un remplacement dans le style du chevet. Parmi les modillons de la façade figurent, entre autres, un lapin, un joueur de vièle, un homme ithyphallique détruit, une bête tirant sa langue, un homme dit « inverti » détruit, un bouc, un monstre tirant sa bouche, deux tonnelets et du feuillage. Sur le chevet apparaissent un poisson vertical, des têtes d'animaux et d'hommes, des figures géométriques et le remploi d'une métope ornée d'un oiseau sous les modillons.

Liens externes