Église Saint-Martin de Corsavy dans les Pyrénées-Orientales

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Martin de Corsavy

  • Rue de l'Église
  • 66150 Corsavy
Église Saint-Martin de Corsavy
Église Saint-Martin de Corsavy
Église Saint-Martin de Corsavy
Église Saint-Martin de Corsavy
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Église Saint-Martin de Corsavy
Église Saint-Martin de Corsavy
Crédit photo : EmDee - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise (ruines de l'ancienne) (cad. B 375) : inscription par arrêté du 26 octobre 1964

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'ancienne église Saint-Martin, en ruines, se situe à Corsavy dans les Pyrénées-Orientales (Occitanie). Elle est mentionnée dans une charte de 1001 et, sans doute reconstruite, fut consacrée en 1159 ; la paroisse dépendait de l'abbaye d'Arles-sur-Tech. Au XIXe siècle, l'édifice a été utilisé comme réservoir d'eau. Au sud et à l'ouest, un mur en partie ruiné entourait l'église pour renforcer sa défense, notamment au niveau de la porte d'entrée ; sur le parement sud une petite niche carrée pourrait indiquer l'emplacement intérieur d'une construction dont les autres murs ont disparu. De plan roman, l'église présente une nef unique prolongée à l'est par un court chœur et une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Contre le chœur, du côté sud, une petite chapelle couverte d'un berceau transversal pourrait correspondre à la base d'un clocher arasé ; une banquette de pierre ceint le petit sanctuaire. L'édifice est bâti en pierre de taille de belle facture, en très grand appareil, et couvert d'ardoises. Le chevet, percé d'une unique fenêtre à simple ébrasement et surmonté d'une frise de dents d'engrenage, rappelle certaines églises de Cerdagne et du Conflent; il repose sur un mur pignon percé de deux oculi. L'accès se fait par une porte percée dans la façade méridionale, surmontée d'un tympan plat et d'une archivolte à triple voussure, configuration fréquente dans les Pyrénées. À l'intérieur, la nef est soulignée par un cordon de pierre en saillie et communique avec l'abside par un arc triomphal ogival à double voussure, surmonté des deux oculi du pignon. L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 octobre 1964 et a été restauré dans les années 2000 pour reconstituer les pignons et la toiture de la nef, alors à ciel ouvert à la charnière des XXe et XXIe siècles.

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