Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification du noyau médiéval incluant le portail, le clocher, l'abside et la nef.
XIVe-XVe siècles
Ajout de fresques
Ajout de fresques XIVe-XVe siècles (≈ 1550)
Fresques partiellement masquées par un autel monumental.
XVe siècle
Agrandissement nord
Agrandissement nord XVe siècle (≈ 1550)
Ajout d'une chapelle au nord par la famille Duret.
XVIe siècle
Chapelle supplémentaire
Chapelle supplémentaire XVIe siècle (≈ 1650)
Construction d'une seconde chapelle nord par le curé Colombier.
XIXe siècle
Rénovation façade
Rénovation façade XIXe siècle (≈ 1865)
Restructuration de la façade et ajout de vitraux.
1948
Classement historique
Classement historique 1948 (≈ 1948)
Inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
2016
Restauration récente
Restauration récente 2016 (≈ 2016)
Achèvement des travaux de restauration sous Martine Ramat.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Martin (cad. D 106) : inscription par arrêté du 12 octobre 1948
Personnages clés
Martine Ramat
Architecte responsable de la restauration achevée en 2016.
Origine et histoire de l'Église Saint-Martin
L'église Saint-Martin, édifiée au cœur du bourg de Coulaures, se trouve au centre du vieux cimetière (cad. D 106) et relève de la paroisse Saint-Jacques du Causse ainsi que du diocèse de Périgueux et Sarlat. La partie inférieure du portail, le clocher, l'abside et la nef constituent le noyau médiéval de l'édifice, daté des XIIe siècles pour ces éléments. Le chœur est de plan arrondi ; il présente des ouvertures romanes bouchées, des colonnettes engagées et des chapiteaux sculptés de personnages, d'animaux fantastiques et d'entrelacs. Une fresque datée des XIVe‑XVe siècles est partiellement masquée, côté gauche, par un autel monumental. La coupole octogonale, placée sous le clocher, s'ouvre en plein cintre, est munie d'un double larmier et repose sur des corbeaux ; ses chapiteaux portent eux aussi figures, animaux fantastiques et entrelacs. L'abside a été surélevée et couronnée de merlons, le clocher jouant le rôle d'une tour de guet. L'édifice a été agrandi par deux chapelles au nord, l'une aux XVe et l'autre au XVIe siècle, réalisées respectivement par les Duret et le curé Colombier. Le porche en plein cintre est souligné de pointes de diamant. Parmi les éléments de mobilier, le retable en bois polychrome et doré du XVIIIe siècle est particulièrement remarquable ; sont également signalés des tableaux, une chaire à prêcher du XIXe siècle, une croix de procession, une cloche du XVIIe siècle, trois pierres tombales et un triptyque de vitraux au‑dessus du portail représentant Jésus, le Bon Pasteur, entre saint Paul à gauche et saint Pierre. La façade restructurée au XIXe siècle a reçu de nouveaux vitraux. L'église a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 1948 et son intérêt architectural a été signalé par les services du ministère de la Culture dès 1992. D'importants travaux de restauration, sous la maîtrise d'œuvre de Martine Ramat, architecte DPLG, ont été achevés en 2016.