Église Saint-Martin de Cuzorn dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane

Église Saint-Martin de Cuzorn

  • D710
  • 47500 Cuzorn
Église Saint-Martin de Cuzorn
Église Saint-Martin de Cuzorn
Église Saint-Martin de Cuzorn
Église Saint-Martin de Cuzorn
Église Saint-Martin de Cuzorn
Église Saint-Martin de Cuzorn
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle

Patrimoine classé

L'abside et les absidioles : inscription par arrêté du 30 décembre 1925

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'église Saint-Martin de Cuzorn, située sur le plateau dominant la rive gauche de la Lémance (Lot-et-Garonne), a été édifiée au début de la période romane, à la limite des XIe et XIIe siècles, comme lieu de pèlerinage à saint Julien de Brioude. Elle conserve un chevet en abside hémicirculaire flanqué de deux absidioles, voûtées en cul-de-four, et décorées de modillons et de métopes perforées. L'édifice comportait à l'origine une nef unique prolongée par un transept sur lequel se greffent ces absidioles, configuration comparable à celle de l'église Saint-Front de Saint-Front-sur-Lémance. D'importants remaniements, notamment à l'époque gothique, ont modifié le plan primitif et la nef fut remaniée à la fin du Moyen Âge. Georges Tholin a décrit un ancien clocher-mur au-dessus de l'arc triomphal, ajouré de cinq arcades et présentant des assises en opus spicatum, caractère rencontré en Fumélois sur des édifices du XIIe siècle. Par la suite, un clocher moderne a été élevé sur l'extrados de l'arc triomphal ; il a fait l'objet de réparations après un incendie en 1930. Des travaux de restauration ont été menés en 1818 sous la direction de l'architecte Hillac, un décor peint réalisé par Franconi en 1839, et la nef a été reconstruite dans le dernier quart du XIXe siècle. Le clocher-porche actuel a été édifié en 1879 et achevé en 1880 ; il porte la date et l'inscription PRIMA. Au cours des siècles, l'édifice a accompagné l'évolution du village, qui s'est développé sur le plateau avant de s'étendre vers la vallée à la fin du Moyen Âge, et il précède la construction du château. Une visite épiscopale de 1601 note l'état de dégradation de l'église et du cimetière, ainsi que des sépultures protestantes en certains lieux. À la fin du XVIIIe siècle, le sanctuaire était voûté et la nef lambrissée ; chaque absidiole servait alors de chapelle, l'une dédiée à Notre-Dame du Rosaire, l'autre à saint Aurély, où une chapellenie avait été fondée.

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