Église Saint-Martin de Jouy-en-Josas dans les Yvelines

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance Eglise gothique

Église Saint-Martin de Jouy-en-Josas

  • 2-4 Rue Saint-Roch
  • 78350 Jouy-en-Josas
Église Saint-Martin de Jouy-en-Josas
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Crédit photo : ℍenry Salomé - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Martin : inscription par arrêté du 17 février 1950

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'église paroissiale Saint-Martin de Jouy-en-Josas, dans les Yvelines, a été édifiée au milieu du XVIe siècle sur les fondations d'un édifice primitif dont subsistent des éléments du XIIIe siècle. Parmi ces vestiges figurent la base du clocher et deux colonnes à chapiteaux à crochets dans la deuxième travée. L'édifice était ruiné à la fin de la guerre de Cent Ans, comme l'attestent des visites archidiaconales de 1466 et 1469 qualifiant l'église d'« omnino ruynosa ». Il fut reconstruit et consacré en 1549 sous la protection de Jean d'Escoubleau, dont la famille disposait d'un tombeau, détruit à la Révolution, dans la première travée droite du collatéral. À l'issue de la Révolution, l'état de l'église restait préoccupant : une correspondance de 1811 signale des réparations urgentes à la couverture de l'église et du clocher. Malgré des travaux, le délabrement persista et en 1884 il fut estimé qu'il était impossible de réaliser des réparations partielles et qu'il convenait de reconstruire entièrement le pan nord de la nef pour préserver les voûtes. Les archives de la famille Vaudoyer conservent un avant-projet non daté de restauration de la façade dont on ignore s'il a été exécuté. L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1950.

La façade occidentale présente un portail de style Renaissance encadré de colonnes et surmonté d'un fronton triangulaire, tandis que le clocher, originellement autoportant, s'élève au-dessus du bas-côté sud. L'intérieur comprend une nef principale et une nef latérale séparées par de grands arcs ogivaux et couvertes de voûtes d'ogives. Une frise peinte dite litre funéraire court le long des murs de la nef et porte les armoiries de mécènes importants, parmi lesquelles celles de la famille d'Escoubleau de Sourdis.

Les vitraux de la nef, réalisés par Paul Nicod en 1858, illustrent notamment Saint Martin, Saint Roch et Saint Sébastien sur le côté nord, tandis que le côté sud comporte des représentations des apôtres Jacques le Mineur, Simon, Barthélemy et André ; d'autres verrières mettent en scène les évangélistes. Une fenêtre nord retrace des épisodes de la légende de Saint Martin — le partage du manteau, l'élection épiscopale, la guérison d'un possédé et l'élévation au Paradis — et, en vis-à-vis, une verrière sud montre des étapes de la vie de Marie, de l'Annonciation au Couronnement en passant par la Fuite en Égypte et l'Adoration des bergers. Les deux vitraux contemporains du chœur ont été réalisés en 1986 par Annie et Patrick Confetti aux Loges-en-Josas.

L'objet le plus ancien et le plus précieux de l'église est la Madone en bois dite La Diège, datée du XIIe siècle ; ce nom dérive du latin Dei Genitrix. Initialement vénérée dans la chapelle de Viltain, la sculpture fut déplacée à Saint-Martin lorsque la chapelle tomba en ruine vers 1780, puis ramenée à Viltain et cachée dans une fenêtre murée pendant la Révolution ; elle fut découverte en 1850 et retournée à l'église, puis restaurée en 1863 sous la direction d'Eugène Viollet‑le‑Duc. La Diège présente une figure romane frontale aux plis sévères du voile et du manteau ; l'Enfant tient un globe couronné d'une croix et bénit de la main droite, et il est présenté de façon inhabituelle, debout devant Marie et soutenu par deux anges.

Le mobilier comprend une dalle commémorative de la consécration de 1549 ornée de reliefs représentant Saint Roch, Saint Martin partageant son manteau et Saint Sébastien, quatre stalles de la première moitié du XVIe siècle, une sculpture en pierre du XVIe siècle représentant Saint Martin à cheval, une sculpture en argile de Jean‑Baptiste du XVIIe siècle, une statue en marbre de Saint Sébastien datée de 1694 et attribuée successivement à Pierre Puget puis à Bernin, ainsi qu'un confessionnal en bois sculpté du XVIIIe siècle dessiné par Louis‑François Trouard et provenant de la cathédrale Saint‑Louis de Versailles. L'orgue actuel a été construit en 1872 par le facteur John Abbey à partir d'éléments plus anciens et a été restauré et agrandi en 1974-1975 par Adrien Maciet ; il compte 17 jeux répartis sur deux claviers manuels et un pédalier, avec les accouplements II/I, I/P et II/P.

Liens externes