Vestiges les plus anciens Fin du XIIIe siècle (≈ 1395)
Les parties les plus anciennes de l'église remontent à cette période.
XVe siècle
Construction initiale
Construction initiale XVe siècle (≈ 1550)
Des parties de l'église ont été construites durant ce siècle.
XVIe siècle
Rebâtie et clocher
Rebâtie et clocher XVIe siècle (≈ 1650)
L'église a été rebâtie et la tour du clocher a été élevée.
XIXe siècle
Transformations majeures
Transformations majeures XIXe siècle (≈ 1865)
L'église a subi des transformations significatives durant ce siècle.
1909
Classement historique
Classement historique 1909 (≈ 1909)
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques.
1995
Inscription historique
Inscription historique 1995 (≈ 1995)
L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour : classement par arrêté du 8 avril 1909. Eglise, à l'exception de la tour classée (cad. AC 43) : inscription par arrêté du 14 mars 1995
Personnages clés
Saint Martin
Figure équestre symbolisant la Charité, représentée au-dessus d'une fenêtre aveugle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Martin
L'église Saint‑Martin, située à Longny‑au‑Perche dans l'Orne, présente des parties datées des XVe et XVIe siècles, tandis que ses plus anciens vestiges semblent remonter à la fin du XIIIe siècle. Elle a probablement été à l'origine un prieuré dépendant de l'abbaye de Longny et fut rebâtie au XVIe siècle sur l'emplacement de la chapelle du château. L'édifice a également subi des transformations au XIXe siècle. La tour du clocher, élevée au XVIe siècle, est un élément remarquable : quadrangulaire, elle est flanquée d'un escalier en tourelle polygonale coiffé d'une toiture pyramidale. Les baies ogivales sont richement ornées, avec des statues disposées entre les meneaux. À l'ouest, au‑dessus d'une fenêtre aveugle à décor flamboyant, une niche en plein cintre abrite une figure équestre de saint Martin symbolisant la Charité ; au sud, sur la corniche du dernier étage, un cadran solaire méridien indique le « midi solaire vrai ». Les niches des contreforts nord‑ouest et sud‑ouest renferment des statues représentant la Force, la Foi, la Justice et l'Espérance. Sur le mur extérieur nord de la nef subsistent les vestiges d'une litre peinte, généralement de caractère funéraire et à fond noir, autrefois armoriée. À l'intérieur, le maître‑autel est monumental et les retables latéraux proviennent de l'ancienne chartreuse de Val‑Dieu. Des travaux de restauration du chœur ont récemment mis au jour le lambrissage d'origine portant un ensemble peint commandé en 1806 : une série d'emblèmes religieux soulignée d'une frise de guirlandes soutenues par des angelots, l'une des premières ornementations post‑révolutionnaires dans le département. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1909 et inscrit en 1995.