Église Saint-Martin de Montagne en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane

Église Saint-Martin de Montagne

  • D244
  • 33570 Montagne
Église Saint-Martin de Montagne
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Église Saint-Martin de Montagne
Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 1er décembre 1908

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'église Saint-Martin de Montagne (Gironde) est un édifice catholique d'origine romane, principalement construit au XIIe siècle. Son plan forme une croix latine, avec une nef unique et un transept très saillant; le chevet comprend une abside et deux absidioles anciennes. La nef a été en grande partie refaite au XIXe siècle, et ses voûtes et chapiteaux sculptés datent de cette époque. La croisée du transept est couverte d'une coupole nervée du XIIe siècle, tandis que le croisillon nord porte une coupole à pendentifs postérieure. Le bras sud du transept est voûté en berceau brisé et les trois absides sont voûtées en cul-de-four, si bien que l'édifice présente quatre types de voûtes distincts. Les piliers du carré du transept sont dotés de colonnes engagées et de pilastres arrondis; entre leurs chapiteaux repose un sommier portant une ogive carrée ornée en intrados d'une file de quatre-feuilles, caractéristique annonciatrice des voûtes gothiques sur croisées d'ogives. Cette coupole nervée est unique dans le Libournais. À la croisée s'élève un grand clocher-tour carré, crénelé lors de la Guerre de Cent Ans. Le bras nord du transept, ajouté ultérieurement, recouvre des contreforts qui soutenaient primitivement le clocher central, et les bases des colonnes y témoignent d'une datation plus récente que celles du carré primitif. L'abside principale et l'absidiole sud sont polygonales avec des colonnes engagées aux angles extérieurs; l'absidiole nord est semi-circulaire mais présente un panneau central aplati pour faciliter l'ouverture d'une fenêtre. L'ordonnance des ouvertures s'accompagne d'un cordon horizontal et d'une corniche portée par des modillons figurés et des chapiteaux de colonnes engagées; la corniche principale se compose d'un encorbellement continu avec modillons saillants et rapprochés. Les modillons, le plus souvent à décor végétal simple, datent du XIIe siècle; parmi les mieux conservés, six sont figurés et représentent notamment un loup tenant une tige, des hommes enlacés, des lions aux attributs sexuels, un ours avec sa proie et deux hommes tirant leurs moustaches. Certains modillons romans ont été remployés au XIXe siècle sur le transept sud et y présentent des motifs géométriques ou végétaux. En 1866, l'édifice, très délabré, a fait l'objet d'une restauration conduite par l'architecte M. Labbé : la nef a été largement reconstruite, la charpente, la couverture et le carrelage refaits, l'abside, le transept et les absidioles restaurés en élévation et les voûtes du transept réparées. Des travaux complémentaires ont eu lieu en 1880 sous la direction de M. Hosteing, portant notamment sur la rénovation du transept sud et l'arcature intérieure du chevet. L'édifice possède deux accès : l'entrée d'origine à l'ouest, très simple et flanquée de deux portes feintes, et une porte au sud aménagée lors de la restauration de 1866 dont le tympan porte la date 1870. Au XIVe siècle, le pignon de la façade sud avait été percé pour établir une logette défensive avec archères et mâchicoulis; cet aménagement a été remanié lors des restaurations, mais certains modillons romans ont été conservés sur la façade actuelle. À l'intérieur, les trois absides et le bras nord abritent des autels dédiés à saint Joseph, saint Martin, Notre-Dame et au Sacré-Cœur; derrière l'autel principal s'ouvre l'entrée d'une salle funéraire signalée par une plaque aux blasons des familles inhumées. Cette salle renferme le dernier descendant de la famille de Calvimont, ancien propriétaire de nombreux biens du canton, dont le château des Tours de Montagne. Les vitraux peints de l'abside et de l'absidiole sud sont l'œuvre du maître-verrier bordelais Gustave Pierre Dagrant et datent de 1893 et 1896; les autres vitraux ne sont pas signés. Le mobilier comprend une chaire à prêcher, un confessionnal, des fonts baptismaux et deux tableaux représentant une crucifixion et la Sainte-Famille. À l'extérieur, un cadran canonial figure sur l'absidiole sud, un dessin géométrique de cercles formant une « croix de Malte » est gravé sur un contrefort de l'absidiole nord, et plusieurs sarcophages sont exposés autour du chevet. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 1er décembre 1908.

Liens externes