Construction romane initiale Fin du XIIe siècle (≈ 1295)
Édification de la nef unique, du chevet plat et de la chapelle sud.
XIVe siècle
Remaniement gothique
Remaniement gothique XIVe siècle (≈ 1450)
Reconstruction des parties hautes et ajout d'une tour-porche.
1569
Incendie et dommages
Incendie et dommages 1569 (≈ 1569)
Destruction partielle par les troupes protestantes de Thoiras.
XVIIe siècle
Restauration post-incendie
Restauration post-incendie XVIIe siècle (≈ 1750)
Refection des voûtes et ajout de contreforts.
1759
Construction du presbytère
Construction du presbytère 1759 (≈ 1759)
Ajout d'un presbytère au flanc sud.
1764
Aménagement du porche
Aménagement du porche 1764 (≈ 1764)
Ajout d'un porche à l'ouest.
Années 1880
Construction de la sacristie
Construction de la sacristie Années 1880 (≈ 1880)
Ajout d'une grande sacristie financée par la vicomtesse de Nouaillan.
1942
Incendie et réfection
Incendie et réfection 1942 (≈ 1942)
Réfection complète de l'édifice après un incendie.
11 décembre 1995
Inscription monument historique
Inscription monument historique 11 décembre 1995 (≈ 1995)
L'église est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise, ainsi que le mur de clôture fortifié de l'ancien cimetière qui lui est attenant (cad. C 14) : inscription par arrêté du 11 décembre 1995
Personnages clés
Vicomtesse de Nouaillan
Mécène ayant financé la construction de la sacristie dans les années 1880.
Origine et histoire de l'Église Saint-Martin de Noët
L’église Saint-Martin de Noët est un édifice gothique situé sur la commune de Saint-Justin, dans le département des Landes. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 11 décembre 1995. Mentionnée pour la première fois dans les sources en 1335, elle remonte toutefois à un bâtiment roman probablement édifié à l’extrême fin du XIIe siècle. Cet état primitif comprenait une nef unique prolongée par un chevet plat et une chapelle au sud, encore conservée, qui fut ensuite prolongée vers l’ouest pour former un collatéral. Au XIVe siècle l’ensemble a été profondément remanié : les parties hautes des murs de la nef et du chœur ont été reconstruites et une tour-porche monumentale a été plaquée à l’ouest en remplacement du clocher-mur roman, dont les traces du pignon demeurent visibles sur l’élévation occidentale. Une première campagne de voûtement date probablement de la même époque. Incendiée par les troupes protestantes de Thoiras en 1569, l’église a fait l’objet de restaurations autour des XVIe et XVIIe siècles ; les voûtes ont sans doute été refaites et deux importants contreforts ont été ajoutés pour étayer la tour occidentale. Au XVIIIe siècle un porche a été aménagé à l’ouest — peut-être en 1764, date portée sur une pierre de la façade — et un nouveau presbytère a été accolé au flanc sud en 1759. Le XIXe siècle a connu plusieurs campagnes de travaux, notamment la construction d’une grande sacristie dans les années 1880, financée par la vicomtesse de Nouaillan, qui a reçu en échange l’ancienne chapelle seigneuriale gothique située au sud-est du chœur. Un incendie survenu en 1942 a entraîné une réfection complète de l’édifice. Aujourd’hui, l’avant-porche, le presbytère et la sacristie témoignent des différentes phases d’intervention postérieures à l’édifice médiéval.