Église Saint-Martin de Prissac dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Martin de Prissac

  • 5-9 Rue Robert Nogrette
  • 36370 Prissac
Crédit photo : Jean FAUCHEUX - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XIIe siècle
Construction du clocher-porche
XVe siècle
Extension de l'église
1868-1869
Restauration de l'église
8 décembre 1928
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 8 décembre 1928

Personnages clés

Alfred Dauvergne Architecte départemental ayant mené les travaux de restauration en 1868-1869.
A. Triollet Architecte ayant ajouté des corniches de style roman.

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'église Saint-Martin de Prissac est située dans la commune de Prissac, en Brenne, dans le département de l'Indre (région Centre‑Val de Loire). Elle dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Val de Creuse et de la paroisse de Saint‑Benoît‑du‑Sault. L'édifice se compose de deux parties distinctes : un clocher‑porche à l'ouest et une seconde partie correspondant à l'extension occidentale. Les sources attribuent le clocher‑porche tantôt à la fin du XIIe siècle, tantôt au XIVe siècle, tandis que la seconde partie est datée du XVe siècle ; les documents divergent donc sur la chronologie exacte des phases de construction. Le porche comporte un premier portail à quatre colonnettes et à deux pieds droits, dotés de chapiteaux à crossettes et de bases à griffes, qui ouvre sur une salle carrée voûtée d'arêtes nervées ; un second portail analogue, peint, communique avec cette salle. La partie du XVe siècle comprend deux nefs semblables et un chevet plat percé de deux fenêtres à meneaux de style flamboyant. Les voûtes sont ornées de peintures représentant des feuillages traités sur fond jaune pâle, en ocre rouge et indigo, ponctués de petites fleurettes blanches. La chapelle seigneuriale présente une litre peinte en noir supportant des blasons ; sous cette bande se détachent plusieurs personnages et scènes, notamment sainte Catherine, saint Jacques, une représentation de la messe de saint Grégoire et une scène de chasse. D'autres peintures murales racontent la légende des « trois morts et des trois vifs » : lors d'une partie de chasse, trois jeunes nobles sont poursuivis par trois squelettes qui les avertissent de la vanité des richesses au moment de la mort. On ne connaît pas précisément les origines de l'église ; sa première mention documentaire date de 1648 et elle relevait alors d'un prieuré dépendant de l'abbaye bénédictine de Saint‑Savin. Des travaux de restauration ont été conduits par l'architecte départemental Alfred Dauvergne en 1868‑1869, et l'architecte A. Triollet, de Saint‑Gaultier, a ajouté des corniches de style roman. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 8 décembre 1928.

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