Église Saint-Martin de Roubaix dans le Nord

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise néo-gothique

Église Saint-Martin de Roubaix

  • Contour Saint-Martin
  • 59100 Roubaix
Église Saint-Martin de Roubaix
Église Saint-Martin de Roubaix
Église Saint-Martin de Roubaix
Église Saint-Martin de Roubaix
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Église Saint-Martin de Roubaix
Église Saint-Martin de Roubaix
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle, milieu XIXe siècle

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. BR 72) : inscription par arrêté du 16 février 2009

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin

L'église Saint-Martin, dédiée à saint Martin, dite « apôtre des Gaules », se trouve à Roubaix (Nord). Si la légende fait remonter ses origines au IXe siècle, sa présence est attestée dès 1169 ; rien ne subsiste toutefois de l'édifice roman primitif. Au XVe siècle, une église gothique de type hallekerque à trois nefs lui succède ; de cet ensemble, seuls la tour de façade — laissée inachevée en 1571 — et quelques colonnes de la nef proviennent encore de l'édifice médiéval. Au XIXe siècle, l'essor textile de la ville impose son agrandissement : les travaux, conduits par l'architecte Charles Leroy, introducteur du néo-gothique dans le département, débutent en 1848 et s'achèvent vers 1859. Leroy remplace presque entièrement l'ancienne église par une œuvre néo-gothique d'allure flamboyante : les murs latéraux sont abattus pour édifier deux nefs supplémentaires, le chœur est refait et une façade monumentale de style néo-gothique est aménagée côté sud, sur la place. De plan rectangulaire, l'édifice présente désormais une avant-nef, une nef flanquée de bas-côtés doubles (cinq nefs au total) et un chevet échelonné. La tour de la façade est encadrée de deux portails à décor néo-gothique ; les façades latérales, dotées de portails monumentaux, sont surmontées d'un garde-corps ajouré orné de pinacles. Les vitraux du chœur sont l'œuvre de Lusson, ceux des chapelles latérales de Claudius Lavergne. Un premier chantier de restauration intérieure, mené de 1968 à 1978, a permis le réaménagement de l'espace liturgique et la suppression du décor néo-gothique intérieur. Une campagne extérieure engagée en 2002 a notamment conduit à l'enlèvement des décors en stuc, laissant apparaître la pierre nue. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2009.

Liens externes