Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église et début des colonnettes et chapiteaux.
XIIIe siècle
Construction du clocher
Construction du clocher XIIIe siècle (≈ 1350)
Début de la construction du clocher, parties hautes inachevées.
Début du XVIIIe siècle
Travaux de reconstruction
Travaux de reconstruction Début du XVIIIe siècle (≈ 1804)
Reconstruction partielle des murs gouttereaux et de la façade ouest.
13 avril 1933
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 13 avril 1933 (≈ 1933)
Inscription partielle de l'église au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Portail sud : inscription par arrêté du 13 avril 1933
Personnages clés
Arcisse de Caumont
Historien ayant étudié et daté certains éléments de l'église.
Saint Martin
Saint patron de l'église.
Origine et histoire de l'Église Saint-Martin
L'église Saint-Martin de Tierceville, dans le Calvados, est placée sous le vocable de saint Martin et relevait du patronage de l'abbaye de Grestain. Elle a été édifiée dans le dernier quart du XIIe siècle : colonnettes et chapiteaux témoignent d'un projet de voûtes d'ogives sur la nef peut‑être jamais réalisé. Le clocher a été construit dans la seconde moitié du XIIIe siècle, ses parties hautes étant restées inachevées ; Arcisse de Caumont propose toutefois une datation de la tour au XIVe ou au XVe siècle. Les bas‑côtés sont attribués par certaines sources au XIIIe ou au XIVe siècle, tandis que d'autres observations les considèrent d'époque moderne. Au début du XVIIIe siècle, des travaux importants ont partiellement reconstruit les murs gouttereaux et la façade ouest ; la sacristie a été édifiée et les chapiteaux du chœur ont été retaillés, peut‑être à cette époque. Le portail ancien a été conservé à l'exception de l'arc de couvrement. Le chœur est de style roman et le chevet est percé de deux ouvertures. La tour, située à proximité du chœur, comporte deux fenêtres ogivales surmontées d'une ouverture en forme de trèfle. Selon Arcisse de Caumont, la sacristie du XVIIIe siècle est raccordée de façon maladroite au mur sud. La porte latérale en plein cintre, ornée d'un rang de larges feuilles — qui a motivé l'inscription aux monuments historiques — est désormais bouchée. L'église a fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques le 13 avril 1933, concernant le portail.