Église Saint-Martin de Vic à Nohant-Vic dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane et gothique

Église Saint-Martin de Vic

  • Vic
  • 36400 Nohant-Vic
Église Saint-Martin de Vic
Église Saint-Martin de Vic
Église Saint-Martin de Vic
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Église Saint-Martin de Vic
Crédit photo : Markus3 (Marc ROUSSEL) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle, XVIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Les parois décorées de peintures murales : classement par liste de 1862 - L'église (cad. G 379) : classement par arrêté du 17 septembre 1964

Origine et histoire de l'Église Saint-Martin de Vic

L'église Saint-Martin de Vicq, située à Nohant-Vic dans l'Indre, est une église catholique remarquable pour l'ensemble de ses fresques romanes. Elle se trouve dans la région naturelle du Boischaut Sud et dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Boischaut Sud et de la paroisse de La Châtre. La première trace écrite mentionne un don de l'église à l'abbaye de Déols entre 1092 et 1099, mais la partie la plus ancienne du bâtiment est le chœur non voûté, qui paraît antérieur à ce rattachement. Au XIIe siècle furent ajoutées l'abside en hémicycle et une chapelle rectangulaire au sud de la nef; les peintures murales datent également de cette période. Des aménagements ultérieurs sont attestés, notamment le lambrissage de la charpente (inscription de 1485), un lambris de la nef au XVIe siècle et l'installation d'un clocher de charpente sur la nef en 1787. Transformée en grange pendant la Révolution et laissée à l'abandon, l'église a été redécouverte et remise en valeur au XIXe siècle. Les fresques furent mises au jour en 1849 lorsque le curé Jean‑Baptiste Périgaud fit sauter plusieurs couches d'enduit et dégager un ensemble pictural important. La découverte suscita l'intérêt local et national : George Sand s'y rendit, le maire de Vic saisit l'administration des Monuments historiques et Prosper Mérimée prit en charge la sauvegarde. La Commission des Monuments historiques donna un avis favorable et vint en aide financièrement en 1850; l'architecte Regnauld‑Brion intervint sur place. La restauration conduite à cette époque comprit l'allongement de la nef vers l'ouest, le remplacement du vieux clocher par un clocher‑porche, la construction d'une absidiole attenante à la chapelle sud, et la réfection de la toiture et du dallage; l'église fut restituée au culte en 1853. En 1929 les fresques furent déposées, transférées sur toile puis marouflées sur un mur consolidé, et l'étude menée lors de cette opération par Jean Hubert a précisé la chronologie architecturale : l'abside est postérieure au chœur mais antérieure aux peintures, tandis que la chapelle sud a été ajoutée après l'exécution des fresques. Une nouvelle campagne de restauration a eu lieu entre 1987 et 1991. L'édifice a été inscrit parmi les monuments historiques en 1862 puis classé par arrêté le 17 septembre 1964. Architectoniquement, l'église présente une nef simple mais large, séparée du chœur non voûté par un mur percé d'une petite arcade encadrée d'impostes ornées de billettes; le chœur, à l'origine fermé par un mur droit, est prolongé vers l'est par une abside en cul‑de‑four et la chapelle sud communique avec une sacristie. Le décor peint occupe l'abside, les quatre faces du chœur et le mur de la nef jouxtant le chœur; il mêle scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament sans apparente suite chronologique mais selon une composition unitaire. Les fresques, réalisées par un seul artiste, s'organisent sur un quadrillage régulier accentué par diagonales et courbes; la répétition des visages et le traitement uniforme des plis contribuent à l'unité stylistique, que l'historien Émile Mâle a soulignée pour son dynamisme. La palette se réduit à quatre pigments minéraux — noir de charbon, blanc de chaux, ocre rouge et ocre jaune — combinés pour obtenir nuances, ombres et volumes, et l'analyse des fonds montre que le peintre travaillait de haut en bas et de droite à gauche, indiquant un programme défini à l'avance. Des photographies et relevés documentent l'entrée, une stèle, le plan de l'église dressé par Émile Jacob et le panneau d'information sur site.

Liens externes