Donation à l'abbaye Fin du Xe siècle (≈ 1095)
Conan, comte de Rennes, donne le territoire de Villamée à l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
Première moitié du XVe siècle
Construction de l'église
Construction de l'église Première moitié du XVe siècle (≈ 1525)
Édification de l'église actuelle et du portail de l'enclos.
XVIe siècle
Travaux de reprise
Travaux de reprise XVIe siècle (≈ 1650)
Des travaux de reprise ont eu lieu à cette période.
1856
Agrandissement de la sacristie
Agrandissement de la sacristie 1856 (≈ 1856)
La sacristie a été agrandie lors de travaux de reprise.
1915
Incendie de l'édifice
Incendie de l'édifice 1915 (≈ 1915)
Un incendie a endommagé l'édifice et ses objets mobiliers.
5 novembre 1926
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 5 novembre 1926 (≈ 1926)
L'église et la porte du cimetière sont inscrites au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Martin et porte du cimetière (cad. A 397, 1013) : inscription par arrêté du 5 novembre 1926
Personnages clés
Conan
Comte de Rennes ayant donné le territoire de Villamée à l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
J. Blanchard
Auteur du retable du maître-autel daté de 1809.
Origine et histoire de l'Église Saint-Martin
L'église Saint‑Martin de Villamée, en Ille‑et‑Vilaine (Bretagne), est un édifice d'origine romane implanté dans un enclos paroissial au cœur du bourg, le long de la D15. Le territoire de Villamée fut donné à l'abbaye du Mont‑Saint‑Michel par Conan, comte de Rennes, à la fin du Xe siècle, et l'abbaye y établit un prieuré. L'église actuelle a probablement été édifiée durant la première moitié du XVe siècle ; le portail de l'enclos date de la même époque. Des travaux de reprise ont eu lieu aux XVIe et XIXe siècles, avec notamment l'agrandissement de la sacristie en 1856. Au nord du chœur, la sacristie est surmontée d'une arcade qui correspond soit à une ancienne tribune seigneuriale, soit, plus vraisemblablement, à une tribune destinée aux chantres. Au sud du chœur, une porte murée permettait la communication entre l'église et le prieuré, offrant vraisemblablement un accès direct aux moines vers la partie qui leur était réservée. Une chapelle seigneuriale au nord s'ouvrait sur le chœur par une tribune ; en 1680 s'y trouvait l'enfeu des seigneurs des Coudrays. L'intérieur conserve plusieurs pierres tombales mutilées. Des peintures du XVIe siècle avaient été découvertes sur le mur sud en 1910, mais elles ont disparu à la suite de l'incendie qui a endommagé l'édifice et ses objets mobiliers le 1er août 1915. Le retable du maître‑autel est l'œuvre de J. Blanchard, datée de 1809, et les confessionnaux portent la date de 1851. L'église est l'une des rares du territoire à avoir conservé son enclos et à présenter un campanile de ce type, ce qui lui confère un intérêt architectural notable. Le cimetière entoure l'édifice ; son entrée est marquée par une porte monumentale et il abrite également le monument aux morts de 1922, dont le coût s'éleva à 5 400 francs de l'époque. L'église et la porte du cimetière sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 5 novembre 1926.