Première mention 1138 (≈ 1138)
Première mention de l'église dans les textes historiques.
1722
Plan de reconstruction
Plan de reconstruction 1722 (≈ 1722)
Pierre Bassignot propose un plan pour reconstruire l'édifice en ruine.
1724-1725
Travaux de reconstruction
Travaux de reconstruction 1724-1725 (≈ 1725)
Période de reconstruction de l'église selon le plan de Pierre Bassignot.
1776
Consécration de l'église
Consécration de l'église 1776 (≈ 1776)
L'église est consacrée par Monseigneur Jouffroy-Gonsans, évêque de Gap.
1869-1872
Peinture intérieure
Peinture intérieure 1869-1872 (≈ 1871)
L'intérieur de l'église est entièrement peint avec des décorations et des scènes religieuses.
3 août 2009
Inscription monument historique
Inscription monument historique 3 août 2009 (≈ 2009)
L'église est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'église paroissiale en totalité (cad. E 183) : inscription par arrêté du 3 août 2009
Personnages clés
Pierre Bassignot
Architecte ayant proposé le plan de reconstruction de l'église en 1722.
Monseigneur Jouffroy-Gonsans
Évêque de Gap ayant consacré l'église en 1776.
Origine et histoire de l'Église Saint-Maurice
L'église paroissiale Saint-Maurice se situe à Gonsans, dans le département du Doubs en France. Une église est mentionnée dès 1138. En 1722, l'édifice était en ruine ; Pierre Bassignot proposa un plan et les travaux furent réalisés en 1724-1725. L'église fut consacrée en 1776 par Monseigneur Jouffroy-Gonsans, évêque de Gap. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 3 août 2009. L'édifice dépend de la paroisse de Bouclans, dite paroisse du Plateau de Boulcans, rattachée au diocèse de Besançon. Il est précédé d'un clocher-porche surmonté d'un dôme à impériale, de type galbé franc-comtois, et les façades est et sud du clocher sont revêtues de tavaillons, planches de bois destinées à protéger la façade des intempéries. L'église se compose d'un seul vaisseau voûté d'arêtes reposant sur des piliers toscans ; la nef se termine par une abside à pans, avec la sacristie dans l'axe, et quatre chapelles latérales ouvrent sur la nef. L'intérieur a été entièrement peint entre 1869 et 1872 ; le décor décoratif souligne les structures et délimite les surfaces, tandis que le décor figuré comprend de grandes scènes représentant notamment saint Maurice, trois autres saints et quatre épisodes de la vie de la Vierge. Le mobilier est remarquable et plusieurs pièces sont protégées au titre d'objets des monuments historiques : un retable en pierre du XVIe siècle, long de deux mètres, sculpté dans un style gothique flamboyant et représentant le Christ en croix entre les deux larons, la Vierge Marie et les apôtres, classé le 5 décembre 1908 ; une Vierge de piété en pierre polychrome et une statue équestre de saint Georges, toutes deux en pierre polychrome du XVIe siècle et classées le 10 mai 1928 ; enfin les fonts baptismaux et leur retable en bois taillé et doré du XVIIIe siècle, classés le 3 octobre 1988.