Église Saint-Maurice-de-Mairé d'Aiffres

Photo de Église Saint-Maurice-de-Mairé dAiffres

Crédit photo : Eliane Promis - Sous licence Creative Commons

Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1100

1200

…

1500

1600

1700

1800

1900

2000

1060

Donation aux moines

XIe siècle

Construction initiale

XVe siècle

Rénovation majeure

1798

Vente de l'église

1836

Perte du statut paroissial

26 octobre 1927

Inscription monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Maurice-de-Mairé (ancienne) : inscription par arrêté du 26 octobre 1927

Personnages clés


Guillaume Ier de Provence	Donateur de l'église aux moines de l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers.
Arsinde de Comminges	Donatrice de l'église aux moines de l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers.
Pierre Dubois	Marchand de Niort ayant acheté l'église en 1798.

Origine et histoire de l'Église Saint-Maurice-de-Mairé

L'ancienne église Saint-Maurice-de-Mairé se situe à Aiffres (Deux-Sèvres), au 2 route de Saint-Florent. Construite au XIe siècle pour le village de Saint-Maurice-de-Mairé, elle a été donnée vers 1060 par Guillaume Ier de Provence et son épouse Arsinde de Comminges aux moines de l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, selon l'acte de donation. L'édifice a été remanié au XVe siècle, puis vendu en 1798 avec le sanctuaire au marchand de Niort Pierre Dubois. Inscrite au titre des monuments historiques par arrêté le 26 octobre 1927, l'église a perdu son statut paroissial après la suppression de la commune de Saint-Maurice-de-Mairé en 1836 et sert, en date de 2022, de grange. La nef unique compte deux travées ; le chœur et l'abside ont disparu. Les voûtes sont presque toutes tombées, mais les chapiteaux des colonnes subsistent presque intacts et la charpente paraît très ancienne. Les contreforts de la façade sud ont été supprimés. La façade ouest s'ouvre par une porte flanquée de colonnes à chapiteaux et d'archivoltes sculptés, et se termine par un pignon qui comportait autrefois un beffroi ajouré.