Église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord en Dordogne

Patrimoine classé Eglise romane Eglise fortifiée Clocher-mur

Église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord

  • D60
  • 24550 Prats-du-Périgord
Église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord
Église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord
Église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord
Église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord
Église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord
Église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1053
Première mention écrite
1153
Confirmation papale
XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Ajout des chapelles
1651
État de délabrement
1653
Légat pour réparations
1766
Nouveaux travaux
1948
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise de Prats (cad. A 290) : inscription par arrêté du 24 juin 1948

Personnages clés

Eugène III Pape ayant confirmé les droits de l'église en 1153.
Antoine Laporte Curé et syndic de la fabrique, supervisant les réparations en 1651.
Jean Laporte Notaire royal ayant contribué financièrement aux travaux de réparation en 1653.
Raymond Maleville Curé ayant fait un legs pour les réparations de l'église en 1766.

Origine et histoire de l'Église Saint-Maurice

L'église Saint-Maurice de Prats-du-Périgord, en Dordogne, présente des caractères architecturaux qui suggèrent qu'elle a pu appartenir à une commanderie de l'ordre de Saint-Jean. Son chevet est extrêmement élevé et une meurtrière se situe au-dessus des ouvertures du chevet, tandis qu'au-dessus de l'abside se trouve une chambre de défense. Les chapelles latérales du transept, d'époque postérieure, sont voûtées en berceau. Le clocher, qui repose sur une partie de la nef, se présente sous la forme d'un clocher-mur en façade à quatre baies, édifié en partie comme élément de protection. L'édifice est mentionné en 1053, puis de nouveau en 1153 lorsqu'une bulle du pape Eugène III confirme ses droits ; à cette époque il dépendait de l'abbaye de Sarlat et portait le nom de Santa Maria de Pratis, avant d'être dédié à saint Maurice. Située sur l'itinéraire de Domme à Villefranche-du-Périgord, l'église a subi le passage de bandes armées, ce qui a motivé ses aménagements défensifs. Après les guerres de religion, le culte catholique a pu être rétabli, mais en 1651 les visiteurs diocésains la décrivent dans un triste état après les pillages : l'église était nue et tous les objets du culte avaient été emportés. Les réparations furent placées sous la surveillance du curé et syndic de la fabrique, Antoine Laporte, notaire royal ; en 1653 Jean Laporte, notaire royal résidant à Prats, légua dix livres pour contribuer aux travaux. En 1766 l'église nécessitait de nouveaux travaux et le curé Raymond Maleville fit un legs destiné à payer ces réparations. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques le 24 juin 1948.

Liens externes