Première attestation 1084 (≈ 1084)
L'église est mentionnée pour la première fois sous le nom de Saint-Maurice-de-la-Roche.
2e moitié XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale 2e moitié XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la nef et du chœur romans.
XIVe siècle
Remaniement gothique
Remaniement gothique XIVe siècle (≈ 1450)
Transformation majeure de l'édifice dans son état actuel.
1782
Pavage de l'église
Pavage de l'église 1782 (≈ 1782)
Les sols sont pavés de dalles de pierre.
1894
Destruction de la sacristie
Destruction de la sacristie 1894 (≈ 1894)
La sacristie et le porche sont détruits cette année-là.
2015
Début des restaurations
Début des restaurations 2015 (≈ 2015)
L'ASESME entame la restauration de l'édifice dans son état d'origine.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise de Saint-Maurice d'Echazeaux : classement par arrêté du 9 décembre 1941
Personnages clés
Simon Faisand
Fondateur d'un autel secondaire dédié à Notre-Dame vers 1670.
Origine et histoire de l'Église Saint-Maurice de Saint-Maurice-d'Échazeaux
L'église de Saint-Maurice d'Échazeaux, située à Corveissiat dans l'Ain, est classée au titre des monuments historiques en 1941. Perchée au-dessus du confluent de l'Ain et de la Valouse, elle offre depuis la falaise un vaste panorama sur le château de Conflans et les vallées environnantes. L'édifice est attesté à l'abbaye de Saint-Oyen en 1084 et en 1184 sous le nom de Saint-Maurice-de-la-Roche et avait pour paroisses annexes Chaléa et Corveissiat. Dans son état actuel, qui semble remonter au XIVe siècle et a peu été transformé, il présente une nef rectangulaire voûtée en berceau brisé, prolongée par un chœur-abside à chevet plat, la voûte de la nef étant renforcée par un arc doubleau. Le petit clocher-mur, établi entre nef et chœur, n'en conserve que la souche ; les fenêtres orientales sont postérieures à l'édifice, les toitures sont en lauses et les sols pavés de dalles de pierre posées en 1782 ; la sacristie et le porche ont été détruits en 1894. Le portail en tiers-point est accompagné, au nord, d'un pupitre mural. Le mobilier comprend une statue polychrome de saint Maurice en bois, un tabernacle mural à gauche de l'autel, un bénitier gothique et des fonts baptismaux octogonaux. Au XVIIe siècle, un visiteur signale que les fidèles faisaient un grand feu au milieu de l'église pour se chauffer et, vers 1670, Simon Faisand fit établir un autel secondaire dédié à Notre‑Dame « du côté de bise » avec une nouvelle fondation. À partir de 2015, l'Association pour la Sauvegarde de l'Église de Saint-Maurice-d'Échazeaux (ASESME), soutenue par des donateurs et la Fondation du patrimoine, a permis la restauration de l'édifice dans son état d'origine. Depuis la chapelle, on peut également partir à la recherche des ruines du château de Mont Didier, qui font l'objet de fouilles archéologiques.