Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon dans la Sarthe

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon

  • 2 Rue de Moulins 
  • 72290 Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Église Saint-Médard de Saint-Mars-sous-Ballon
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Construction initiale
XVe siècle
Ajout d'objets protégés
XVIe siècle
Plaque funéraire ajoutée
XIXe siècle
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. AB 85) : classement par arrêté du 28 juillet 1975

Personnages clés

Victor Dupont Architecte responsable de la restauration du XIXe siècle
Marie de Blois Mécène ayant financé la chapelle latérale
Médard de Noyon Saint à qui l'église est dédiée.
André Valiquet Abbé ayant réalisé ou inspiré le cadran solaire en 1699.
Jehan Esnault Prêtre dont la plaque funéraire est conservée dans l'église.

Origine et histoire de l'Église Saint-Médard

L'église Saint-Médard se situe à Saint-Mars-sous-Ballon, commune déléguée de Ballon-Saint Mars, dans le centre de la Sarthe, au nord du Mans. Catholique et dédiée à Médard de Noyon, elle dépend du diocèse du Mans, du doyenné de la Vallée de la Sarthe et de la paroisse de Ballon. Son plan est en croix latine. Datée du XIIIe siècle, elle est classée au titre des monuments historiques en 1975.

L'édifice conserve plusieurs objets protégés au titre des monuments historiques : un cadran solaire daté de 1699 ; une croix de procession en cuivre du XIVe siècle ; un retable en pierre du XIVe siècle ; un tableau représentant Jésus au jardin des Oliviers, œuvre du peintre Decherche d'après Le Brun (1726) ; un groupe sculpté en terre cuite illustrant la mort de la Vierge (XVIIe siècle) ; une statue en bois de la Vierge à l'Enfant (XIVe siècle) ; et une plaque funéraire du prêtre Jehan Esnault, mort en 1502.

Le cadran solaire, une table gnomonique datée de 1699, a été retrouvée en 1945 et incorporée dans le mur nord de l'édifice ; conçue pour être posée horizontalement, elle est désormais verticale et n'est plus utilisable. Il s'agit d'une plaque d'ardoise de 50 cm sur 45 cm, cassée sur le bord gauche, ce qui a réduit ses dimensions et effacé une partie des cadrans et des inscriptions. La table comporte cinq cadrans gravés : un cadran principal au centre et quatre cadrans secondaires dans les angles ; seul le style du cadran central subsiste.

Une inscription dans la partie inférieure du cadran central porte les mentions « Andreas Valiquet fecit » et « 1699 », indiquant que l'objet est l'œuvre de l'abbé André Valiquet (1624-1700) ou qu'il a été réalisé en son honneur en 1699. Le cadran central est un cadran horizontal classique : sa couronne extérieure est numérotée en chiffres romains de IIII à XII à gauche et de I à VIII à droite, donnant l'heure solaire de 4 heures du matin à 8 heures du soir. Une deuxième couronne concentrique, numérotée de 1/2 à 29, permet d'utiliser la table comme cadran lunaire ; la partie centrale est évidée pour accueillir un disque amovible supportant le style en fer forgé, ce qui permettait d'ajuster le cadran selon la phase lunaire.

Le cadran en haut à gauche représente les signes du zodiaque. Le cadran en haut à droite indique, selon la gravure, les heures babyloniques et italiennes : les heures babyloniques commencent au lever du soleil et comptent 24 heures jusqu'au lever suivant, tandis que les heures italiennes commencent au coucher du soleil. Le cadran en bas à gauche renseigne les heures antiques et judaïques, qui divisent la durée du jour, du lever au coucher du soleil, en douze heures d'égale durée. Le cadran en bas à droite est un cadran horizontal qui indique en outre l'azimut du Soleil et les almicantarats, cercles indiquant la hauteur du Soleil au‑dessus de l'horizon.

Liens externes