Mort de Mercurial XIe siècle (≈ 1150)
Saint Mercurial, chevalier aragonais, meurt en combattant les Sarrasins.
XIIIe siècle
Construction romane
Construction romane XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification du massif occidental, de la nef et de l'absidiole nord.
XVIe siècle
Transformations et peintures
Transformations et peintures XVIe siècle (≈ 1650)
Conversion de l'absidiole en sacristie et réalisation des peintures murales.
1749
Ouverture des fenêtres
Ouverture des fenêtres 1749 (≈ 1749)
Ouverture des fenêtres sud de la nef.
1979
Classement historique
Classement historique 1979 (≈ 1979)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Mercurial, y compris les peintures murales (cad. A 177) : classement par arrêté du 2 mai 1979
Personnages clés
Saint Mercurial
Chevalier aragonais dont les reliques sont conservées dans l'église.
Calix
Saint local, cousin germain de Mercurial.
Origine et histoire de l'Église Saint-Mercurial
L'église Saint-Mercurial, située à Vielle-Louron dans les Hautes-Pyrénées, est en grande partie d'époque romane : le massif occidental, la nef et l'absidiole nord en témoignent. Le chevet est semi-circulaire et l'abside se présente en cul-de-four ; une absidiole, également en cul-de-four, termine l'unique collatéral qui a été transformé en sacristie. Cette absidiole nord a été séparée du bas-côté et convertie en sacristie en 1593, date portée sur son linteau. À l'ouest, l'édifice est flanqué d'un clocher carré, aux baies en plein cintre, adjonction postérieure à la construction romane. La porte d'entrée conserve des ferrures du XVIe siècle et est surmontée d'un chrisme. La voûte en bois peinte et l'ensemble des peintures qui couvrent les parois datent du XVIe siècle ; elles représentent notamment la Passion du Christ, la Cène, le tétramorphe, l'arbre de Jessé et la vie de saint Mercurial. Les fenêtres sud de la nef ont été ouvertes en 1749. L'église, annexe de la cure d'Adervielle, conserve les reliques de saint Mercurial, chevalier aragonais mort sur le site de Vielle-Louron en combattant les Sarrasins au premier quart du XIe siècle. Selon la tradition, Mercurial était cousin germain de Calix, saint local qui a donné son nom à l'église de Cazaux-Fréchet-Anéran-Camors. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1979.