Église Saint-Michel de Cordes-sur-Ciel dans le Tarn

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Michel de Cordes-sur-Ciel

  • Place Charles Portal
  • 81170 Cordes-sur-Ciel
Église Saint-Michel de Cordes-sur-Ciel
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Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Michel : classement par arrêté du 18 mars 1922

Origine et histoire de l'Église Saint-Michel

L'église Saint-Michel de Cordes-sur-Ciel, située dans le département du Tarn, est classée au titre des monuments historiques en 1922. La première mention de l'édifice date de 1269, et la construction initiale est attribuée à la période 1263-1281 ; en 1287 une convention entre les consuls et les Trinitaires a déjà lieu dans l'église, témoignant de l'achèvement au moins partiel des parties essentielles. Le chœur et les chapelles bordant cet espace, bâtis en moellons de calcaire, relèvent de cette campagne de travaux ; le chevet droit pourrait aussi remonter à l'édifice primitif du XIIIe siècle. Michèle Pradalier‑Schlumberger a proposé que les voûtes aient été réalisées après 1345, mais l'homogénéité des constructions et la similitude des décors feuillagés ne s'opposent pas à une mise en place des voûtes dès la fin du XIIIe siècle. Au milieu du XIVe siècle l'édifice subit des transformations et, en 1345, la nef menaçait ruine ; les consuls obtiennent l'autorisation de démolir et de reconstruire en l'agrandissant, puis des impositions spécifiques sont levées entre 1369 et 1374 pour la réfection du clocher. Le clocher et l'arceau qui lui sert d'arc-boutant sont attribués à la période 1369-1374 : la base carrée se transforme ensuite en octogone dont chaque face s'ouvre par une baie ogivale. La nef construite au milieu du XIVe siècle est remplacée au XVe siècle ; un bail à besogne conclu dès 1445 avec le maître-maçon Corant Rogier prévoit notamment un élargissement de la nef de 0,99 m au nord et au sud. Le contrat de 1455 et la pose de la première pierre, réalisée en 1460, marquent la reprise du chantier après des étapes préparatoires et des fondations engagées au nord à la fin de l'été 1460 ; selon le contrat, les chapelles devaient initialement rester plus basses que la nef, mais elles furent finalement élevées à la même hauteur. À la même époque, des mécènes financent la construction et la décoration de chapelles privées, avec représentation d'armoiries et lieux de sépulture ; une chapelle accolée à l'ouest contre le clocher résulte d'un contrat passé en 1469 avec Corant Rogier. Des réparations et aménagements sont signalés en 1478, la dallasation du sanctuaire est réalisée et les travaux semblent s'achever peu après 1485, année où un marché est passé pour le couronnement des murs de la nef. La toiture est refaite en 1568 après un incendie attribué aux Protestants, et vers 1582-1583 une petite galerie est construite au‑dessus de la porte principale, galerie qui a depuis disparu ; à l'époque moderne, d'autres modifications notables sont la fermeture des parties basses des fenêtres au nord et au sud, probablement liée à des aménagements intérieurs dans les chapelles. La façade occidentale est ornée d'une rose du XVe siècle ; la porte primitive, située sur cette façade, a été condamnée après l'abaissement du sol de la place et l'accès principal a été ouvert sur le flanc sud. Le plan du chevet comprend une grande voûte et deux chapelles formant les bras du transept ; les ouvertures sont divisées par un meneau terminé par des mouchettes. Les chapelles sont au nombre de quatre au nord et de trois au sud, la porte d'entrée occupant la place de la quatrième chapelle côté sud. Au XIXe siècle, l'église fait l'objet d'entretiens et de décors néo‑Renaissance : les voûtes et les murs reçoivent un ensemble décoratif exécuté par Gayral dans les années 1841-1844 sur financement de l'abbé Séré de Rivières, des vitraux sont attribués en 1848 à Emile Thibault et cinq autres sont signés par Rigaud en 1866. L'histoire de l'église est bien documentée grâce aux travaux de Charles Portal, principal historien de Cordes, qui ont fourni des sources importantes pour connaître son évolution.

Liens externes