Origine romane XIe siècle (≈ 1150)
Construction initiale de l'église dans le style roman.
Fin du XIVe siècle
Reconstruction médiévale
Reconstruction médiévale Fin du XIVe siècle (≈ 1495)
L'église est presque entièrement reconstruite à la fin du Moyen Âge.
XVIe siècle
Fresques murales
Fresques murales XVIe siècle (≈ 1650)
Réalisation des peintures murales représentant le Paradis, le Purgatoire et l'Enfer.
1957
Classement historique
Classement historique 1957 (≈ 1957)
L'église est classée monument historique.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Michel (cad. D 57) : classement par arrêté du 24 juillet 1957
Personnages clés
Marc Ferrère
Artiste attribué du retable monumental du XVIIIe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Michel
L'église Saint-Michel de Montaner, située dans les Pyrénées-Atlantiques, est d'origine romane (XIe siècle) et a été presque entièrement reconstruite au cours de la fin du Moyen Âge, dans la seconde moitié du XIVe siècle ou la première moitié du XVe siècle. Classée monument historique en 1957, elle présente une nef de trois travées et un chœur polygonal couverts de croisées d'ogives à profils chanfreinés, sauf la première travée ouest voûtée en berceau de plâtre. Le contrebutement des voûtes de la nef repose en grande partie sur un contrefort intérieur formant, par les arcs qui en retombent, une niche profonde convertie en chapelle latérale. Certaines parties des murs de la nef semblent antérieures au XVIe siècle. À l'extérieur, la toiture révèle la surélévation du chœur par une couverture en pavillon à forte pente. La porte d'entrée ouest, en arc brisé, est surmontée d'un chrisme gravé dans un carré où les inscriptions Rex, Lux et Lex s'entremêlent aux symboles habituels. Le chœur abrite des boiseries de style Régence qui encadrent l'ensemble du maître-autel, ainsi qu'un retable monumental du XVIIIe siècle attribué à Marc Ferrère. La totalité des murs intérieurs est décorée de peintures murales, dont une grande composition représentant le Paradis, le Purgatoire et l'Enfer ; ces œuvres, vraisemblablement réalisées à la fresque, paraissent dater de la fin du XVe ou du XVIe siècle. Les fresques ont été recouvertes de chaux par les protestants, ce qui les a à la fois endommagées et protégées de la lumière. Sur la face intérieure du mur d'entrée figure une vaste scène du Jugement dernier avec une “moisson des âmes” où un démon charge sa hotte : y sont représentés, entre autres, un homme aux mains coupées, deux moines tonsurés, une figure coiffée d'un bonnet et une tête couronnée, signifiant que tous les pêcheurs, quel que soit leur rang, seront châtiés. Dans le chœur se lisent trois séries picturales distinctes consacrées à la vie de la Vierge, à la création du monde et à des ecclésiastiques. Des thèmes et une facture proches se retrouvent dans d'autres églises de la région, notamment Saint-Michel de Castéra-Loubix et Saint-Étienne de Lamayou à Peyraube.