Église Saint-Michel de Saint-Brieuc

Photo de Église Saint-Michel de Saint-Brieuc

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1300

1400

1500

…

1800

1900

2000

XIIIe siècle

Fondation initiale

1470

Reconstruction de la chapelle

1837-1841

Construction de l'église actuelle

25 octobre 1841

Bénédiction de l'église

25 juillet 1875

Consécration de l'église

18 juillet 2014

Inscription aux monuments historiques

Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. BH 293) : inscription par arrêté du 18 juillet 2014

Personnages clés


Louis Lorin	Architecte ayant dirigé la construction de l'église au XIXe siècle.
Raphaël Donguy	Peintre ayant contribué au décor intérieur de l'église.
Pierre-Marie-François Ogé	Sculpteur des statues de saint Jean-Baptiste et de saint Michel.
Yves Corlay	Auteur de la chaire de l'église.
Ferdinand Foch	Maréchal français qui s'est marié dans cette église en 1883.
Abbé Fleury	Prêtre ayant dissimulé un poste émetteur clandestin pendant l'Occupation.

Origine et histoire de l'Église Saint-Michel

L'église Saint-Michel de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) est un édifice néoclassique du XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques depuis le 18 juillet 2014. Sa construction s'est déroulée entre 1837 et 1841 sous la direction de l'architecte Louis Lorin ; elle a été bénie le 25 octobre 1841 et consacrée le 25 juillet 1875. Elle remplace une chapelle fondée au XIIIe siècle par les sires de Boisboissel, reconstruite en 1470 et utilisée jusqu'en 1835. Cette chapelle, démolie en 1839 avec le cimetière, abritait les sépultures des seigneurs de Boisboissel, prévôts féodés et héréditaires de l'évêque de Saint-Brieuc. Le décor intérieur, longtemps dépourvu d'ornement, comprend des peintures de Raphaël Donguy et des statues de saint Jean-Baptiste et de saint Michel sculptées par Pierre-Marie-François Ogé ; la chaire est l'œuvre d'Yves Corlay. L'édifice présente une physionomie extérieure assez massive, avec une façade principale et une façade arrière distinctes. Le futur maréchal Ferdinand Foch s'y maria religieusement le 5 novembre 1883 avec Julie Bienvenüe ; la rue qui mène à l'église porte le nom de « rue du Maréchal Foch ». L'église est également évoquée dans le roman Le Sang noir de Louis Guilloux, paru en 1935. Pendant l'Occupation, l'abbé Fleury dissimula un poste émetteur clandestin derrière l'orgue ; il fut arrêté et tué en 1944. Des ressources en ligne et des portails consacrés au patrimoine religieux et à l'architecture (Clochers de France, Observatoire du patrimoine religieux, Mérimée, PSS, entre autres) fournissent des informations complémentaires.