Épiscopat de Solminihac 1636-1659 (≈ 1648)
Période probable de construction pendant l'épiscopat d'Alain de Solminihac.
Seconde moitié du XVIIe siècle
Construction de l'église
Construction de l'église Seconde moitié du XVIIe siècle (≈ 1775)
Édification de l'église Saint-Michel sur l'emplacement d'un édifice antérieur.
11 octobre 1963
Inscription monument historique
Inscription monument historique 11 octobre 1963 (≈ 1963)
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise (cad. F 49) : inscription par arrêté du 11 octobre 1963
Personnages clés
Alain de Solminihac
Évêque pendant la construction de l'église au XVIIe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Michel
L'église Saint‑Michel de Villesèque (Lot) est une construction homogène élevée sur l'emplacement d'un édifice antérieur et que l'on situe généralement dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Elle aurait été édifiée pendant l'épiscopat d'Alain de Solminihac (1636-1659), dans le contexte de réfection des lieux de culte encouragé à cette époque. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 11 octobre 1963. La nef comprend deux travées; la travée occidentale est flanquée, à son angle nord‑ouest, d'une tourelle d'escalier extérieurement polygonale qui donne accès au comble, tandis que la travée orientale se termine par une abside à trois pans. Deux chapelles rectangulaires, formant bras de transept, s'ouvrent sur cette travée et une sacristie est adossée à l'ensemble. La porte d'entrée est en plein cintre, à bossages en pointe de diamant, et est abritée sous un porche en charpente. Le clocher‑arcade, à deux baies, est probablement de la même époque que l'église; sa toiture est moderne. Le couvrement est réalisé par des voûtes en croisées d'ogives. L'intérieur conserve un ensemble remarquable de boiseries du XVIIe siècle: un retable majeur dans le chœur, classé au titre d'objet en 1907, deux retables secondaires dans les chapelles latérales, classés en 1910, ainsi que trois clôtures, une chaire, un siège pour le desservant et une porte de baptistère, cette dernière classée en 1992.