Église Saint-Nicolas de Beaujeu dans le Rhône

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Nicolas de Beaujeu

  • 430 Place de l'Hôtel de ville
  • 69430 Beaujeu
Église Saint-Nicolas de Beaujeu
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Église Saint-Nicolas de Beaujeu
Crédit photo : Nesme - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Les bras du transept, la croisée avec le clocher qui la surmonte et la travée contiguë du choeur : classement par arrêté du 8 avril 1909 ; L'église Saint-Nicolas, en totalité, et les parcelles sur lesquelles elle se trouve, à l'exception des éléments déjà classés, sise Place de l'Hôtel de Ville (cad. AE 81) : inscription par arrêté du 23 juin 2020

Origine et histoire de l'Église Saint-Nicolas

L'église Saint-Nicolas est une église catholique implantée à Beaujeu, dans le département du Rhône. Les bras du transept, la croisée surmontée du clocher et la travée contiguë du chœur ont été classés au titre des monuments historiques en 1909, et l'ensemble de l'édifice ainsi que les parcelles qui le portent, à l'exception des éléments déjà classés, a été inscrit au titre des monuments historiques le 23 juin 2020. Construite au début du XIIe siècle par Guichard II de Beaujeu, elle serait, selon la tradition locale, fondée à l'emplacement d'un étang où son fils se serait noyé. L'église a été consacrée en 1129 par le pape Innocent II, en présence d'évêques et de l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable ; la venue du pape s'explique par sa rivalité avec l'antipape Anaclet II et sa recherche du soutien de Louis VI le Gros et de Bernard de Clairvaux. Avant cette construction, la paroisse était desservie par l'église Saint-Martin des Etoux, devenue ensuite dépendante de Saint-Nicolas.

Édifice de roches éruptives à architecture influencée par le style clunisien, l'église présente une nef couverte d'une charpente, une abside semi-circulaire et deux absidioles voûtées en cul-de-four, ainsi que des chapelles latérales des XVe et XVIe siècles. On y remarque aussi un enfeu et une figure accroupie sculptée sur un pilastre de l'abside. La chaire datée de 1809, ainsi que quatre chandeliers et une croix d'autel du XVIIIe siècle situés dans la chapelle Saint-Louis-de-Gonzague, sont répertoriés dans la base Palissy.

Les verrières illustrent des scènes et des saints selon leur emplacement : dans la chapelle Saint-Antoine figurent, de droite à gauche, saint Antoine de Padoue, saint Alphonse de Liguori et saint Benoît de Nursie ; dans la chapelle Saint-Louis-de-Gonzague, au sud, on reconnaît saint Jean-Baptiste à droite, saint Michel archange au centre terrassant le démon, et à gauche saint Nicolas ressuscitant des enfants sortant d'un saloir ; dans la chapelle des fonts baptismaux, au nord, les vitraux tardifs, de la fin du XVe siècle, représentent le martyre de saint Crépinien et de saint Crépin, patrons des tanneurs, et, au centre, une Mater dolorosa au pied de la Croix.

Les peintures murales couvrent une période allant du XIIIe au XIXe siècle. Le cul-de-four de l'abside comporte des peintures néo-romanes de 1880, commandées par l'abbé Seignerin et exécutées par Zaccheo ; lors de leur rénovation en 1985, des fragments attribués au XVIIe siècle, dont une tête d'ange enluminée, ont été mis au jour, mais l'option a été prise de conserver les décors néo-romans pour rester en accord avec les trois autels du même style. Dans le croisillon nord du transept ont été identifiées des peintures des XIIIe et XIVe siècles dont l'interprétation reste incertaine : légende fondatrice, saint Michel armé d'une lance, ou scène liée au martyre et aux sages de l'Évangile selon saint Matthieu. La coupole présente un décor en trompe-l'œil néo-gothique flamboyant, mis au jour lors de travaux et daté entre 1840 et 1860.

Plusieurs tableaux sont également protégés : dans la nef figurent une paire représentant les pèlerins d'Emmaüs et la décollation de saint Jean-Baptiste, ainsi qu'une Pentecôte ; la chapelle Saint-Antoine conserve un tableau de saint François de Paule et la chapelle Saint-Louis-de-Gonzague un tableau de saint Louis de Gonzague. Des statues classées dans la base Palissy ornent l'édifice, notamment saint Éloi à l'entrée de la chapelle Sainte-Anne, saint Pierre à l'intérieur de cette chapelle, et dans la chapelle Saint-Antoine des figures identifiées comme saint Jean-Baptiste ou saint Roch ainsi que saint Antoine avec son cochon ; une représentation du Christ en croix se trouve dans la nef.

L'orgue, de style romantique-symphonique, a été construit par la maison Merklin Kuhn de Lyon dans les années 1920 ; offert par deux familles beaujolaises pour le huitième centenaire de la consécration en 1932, il fut d'abord installé dans une chapelle latérale, puis entièrement restauré et réinstallé sur une tribune construite en 2002.

Liens externes