Église Saint-Nicolas de Châtillon-sur-Seine en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chemins de Compostelle Eglise romane et gothique

Église Saint-Nicolas de Châtillon-sur-Seine

  • Rue Saint-Nicolas
  • 21400 Châtillon-sur-Seine
Église Saint-Nicolas de Châtillon-sur-Seine
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Crédit photo : Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Nicolas : classement par arrêté du 24 juin 1942

Origine et histoire de l'Église Saint-Nicolas

L'église Saint-Nicolas, de confession catholique, se dresse à Châtillon-sur-Seine, en Côte-d'Or. Construite dans le dernier quart du XIIe siècle dans le quartier du Bourg, elle s'implante à proximité de l'hôpital Saint-Germain et du chemin des pèlerins se dirigeant vers Vézelay. Au XVe siècle, deux chapelles ont été ajoutées du côté droit : la première, dédiée à la Vierge, communique avec le bas-côté par une grande arcade apparemment contemporaine de l'édifice ; la seconde, en grande partie reconstruite, sert aujourd'hui de sacristie. Le chœur a fait l'objet d'une reconstruction au XVIe siècle, flanqué de chapelles latérales et réutilisant partiellement des murs anciens ; il est couvert d'une voûte d'ogives et présente un parti plus gothique. Les arcades en plein cintre ménagées dans les contreforts postérieurs de l'abside ouvraient autrefois sur les maisons qui entouraient le chevet. Soumise aux inondations, l'église a vu son sol surélevé à la fin du XVIe et au XVIIe siècle, les dates précises étant signalées par différentes sources. Une porte a été percée au XVIIe siècle dans le mur nord du bas-côté gauche, à la troisième travée. Par arrêté préfectoral du 26 mai 1807, Saint-Nicolas devient église paroissiale. Sous l'Ancien Régime, le porche servait au serment du maire et de ses échevins ; en 1815, l'empereur d'Autriche François Ier y assiste à la messe pascale. L'édifice est associé à plusieurs événements de la maison de Bourgogne : le corps de Philippe le Hardi y fut déposé le 26 mai 1404 ; Jean sans Peur y fit célébrer, le 11 novembre 1415, le service funèbre de ses frères Antoine et Philippe ; Philippe le Bon y fit célébrer en juillet 1422 celui de son épouse Michelle de France, puis en janvier 1424 celui de sa mère Marguerite de Bavière. D'importants travaux de restauration eurent lieu en 1896-1897, comprenant la consolidation de la façade et la réfection des toitures de la nef et du chœur, désormais couvertes en ardoise au lieu de pierre calcaire. Au début du XXe siècle, la tourelle donnant accès au comble, à gauche de la façade, fut surélevée pour accueillir une horloge selon un devis daté du 16 juin 1902 établi par l'architecte Louis Perreau. Les bombardements allemands du 15 juin 1940 provoquèrent un incendie qui détruisit les toitures, le beffroi, une partie des chapelles latérales droites et la sacristie. Classée monument historique en 1942, l'église fut entièrement restaurée entre 1947 et 1958 par l'architecte E. Chauliat. D'origine cistercienne, l'église présente une nef voûtée en berceau brisé tandis que les bas-côtés sont couverts de berceaux brisés transversaux. La décoration de l'abside, datée de 1901, s'inspire d'une œuvre de Raphaël, La Dispute du Saint-Sacrement. Le mobilier comporte des verrières remarquables du XVIe siècle : dans la chapelle nord, une verrière représentant l'Arbre de Jessé (classée en 1909), et dans la chapelle sud une verrière de huit mètres, racontant en six scènes de trois panneaux l'histoire des pèlerins de Saint-Jacques, dite du miracle du pendu-dépendu (également classée en 1909). Ces verrières sont attribuées à des ateliers troyens ; six autres verrières ont été classées en 1925. On relève aussi un groupe sculpté du XVIe siècle figurant sainte Anne et la Vierge (classé en 1964), deux tableaux classés la même année — une Vierge à l'Enfant (XVIe siècle) et le Massacre des Innocents (XVIIe siècle) — ainsi qu'une chaire classée en 1972.

Liens externes