Église Saint-Nicolas de La Ferté-Milon dans l'Aisne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Nicolas de La Ferté-Milon

  • Rue de la Chaussée
  • 02460 La Ferté-Milon
Église Saint-Nicolas de La Ferté-Milon
Église Saint-Nicolas de La Ferté-Milon
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Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1542
Création des vitraux
1549
Ajout de vitraux
1598
Derniers vitraux du XVIe
Vers 1850
Destruction de la flèche
Années 1870
Restauration des vitraux
1905
Construction de l'orgue
1925
Restauration post-guerre
Années 1950
Remontage des vitraux
2020
Restauration de l'orgue
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Nicolas (cad. AD 122) : classement par arrêté du 12 juillet 1965

Personnages clés

Dubois Sacristain ayant protégé les vitraux pendant la Révolution française.
Chanoine Devigne Responsable de la protection et de la restauration des vitraux pendant et après la Première Guerre mondiale.
Salomon Van Bever Facteur d'orgue ayant construit l'orgue en 1905.

Origine et histoire de l'Église Saint-Nicolas

L'église Saint‑Nicolas est une église catholique située à La Ferté‑Milon, dans le département de l'Aisne, rue de la Chaussée, dans la « ville basse » développée lors de l'assainissement du marais. Classée au titre des monuments historiques en 1965, l'édifice était autrefois entouré d'un cimetière. Sa structure a connu de nombreuses transformations aux XIXe et XXe siècles. Vers 1850, le clocher fut frappé par la foudre, détruisant la grande flèche en forme de bulbe visible sur le billet de 50 francs ; elle fut remplacée par une flèche plus petite et plus simple. Au début du XXe siècle, des travaux sur la toiture sud de la nef furent entrepris par la commune : pour réduire les coûts, on supprima les trois pignons formant des chapelles du bas‑côté sud et l'on posa une toiture d'ardoise en une seule travée, modifiant durablement l'aspect de l'église en camouflant le bas‑côté et en l'incorporant à la nef. L'église possède sept verrières du XVIe siècle représentant des scènes de la vie de la Vierge et du Christ, la Passion, l'Apocalypse et le Jugement dernier ; certaines portent les dates 1542, 1549 et 1598. Ces vitraux ont été rénovés dans les années 1870 par l'atelier Durieux de Reims. Pendant la Révolution française, le sacristain Dubois fit blanchir les vitraux pour les protéger. Lors de la Première Guerre mondiale, le chanoine Devigne fit démonter les verrières avant les bombardements de juillet 1918 ; malgré cette précaution, certaines furent abîmées et furent restaurées en 1925 grâce à l'action du même chanoine, tandis qu'une baie disparut complètement. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Monuments historiques firent démonter les vitraux et les transporter dans la Loire pour les mettre à l'abri ; ils furent remontés dans les années 1950. Parmi le mobilier classé figurent un important lutrin en fer forgé, un banc d'œuvre du XVIIe siècle qui était autrefois accompagné d'un tableau attribué à Martin Fréminet et déplacé au musée Jean Racine, ainsi que trois anges en bois du XVIIe siècle. Le mobilier non classé comprend les fonts baptismaux en marbre du XVIIIe siècle, un lustre en bronze doré et cristal du début du XIXe siècle placé au milieu de la nef, un orgue construit par Salomon Van Bever en 1905 — restauré en 2020 et n'ayant pas subi de modifications depuis sa construction — et deux anges agenouillés en bois doré, probablement de la fin du XVIIIe, de part et d'autre du maître‑autel. L'orgue présente les jeux Montre 8, Prestant 4, Voix céleste 8, Bourdon 8, Salicional 8, Basson 8 (basse) et Hautbois 8 (dessus), ainsi qu'un pédalier court de 13 marches en tirasse permanente. Des images disponibles illustrent notamment les vitraux et la nef.

Liens externes