Origine et histoire de l'Église Saint-Nicolas
L'église paroissiale Saint-Nicolas est située à Marcigny, en Saône-et-Loire. Édifiée vers 1130 et agrandie vers 1378, elle faisait à l'origine partie des deux églises du prieuré de la Sainte-Trinité de Marcigny-lès-Nonnains et était destinée aux moines. Après l'abandon, en 1620, de l'église paroissiale Saint-Nizier, Saint-Nicolas devient l'église paroissiale de Marcigny. La construction primitive comprenait une nef prolongée à l'est par un chœur, un clocher et une abside semi-circulaire. Entre le XIVe et le XVIe siècle, le clocher primitif fut démoli et remplacé par un clocheton au-dessus de la façade occidentale. Les nefs latérales ont été ajoutées au XIXe siècle, entre 1820 et 1906 ; de cette période date probablement le portail néoroman et les sculptures du tympan droit. L'abside a été intégralement rebâtie au début du XXe siècle et le chœur reconstruit vers 1927-1930. Des restaurations ont été menées en 1937 et 1950, puis le clocher et la flèche ont été entièrement reconstruits en 1986 par les architectes Henri Gignoux et Dominique Peloni. La façade de l'église fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1926. Si seule la façade est protégée, les sculptures du tympan central du porche sont d'époque romane, tandis que celles du tympan droit résultent des extensions du XIXe siècle. Parmi les éléments remarquables figurent l'abside, un chapiteau, le portail d'entrée et une statue de saint Nicolas. L'édifice est consacré au culte catholique ; il dépend du diocèse d'Autun et appartient à la paroisse Saint-Hugues-en-Brionnais-Bords-de-Loire (siège à Marcigny), à laquelle il est affecté au titre de la loi de 1905.
